Romain Gerini « On peut dire que je suis né avec une raquette dans la main »
Ancien joueur de niveau national chez les jeunes, le responsable sportif de Meyzieu Tennis a entre autre comme ambition de continuer à faire grandir son club.
Présentation sommaire
« 40 ans, j’habite à Villette d’Anthon, professeur de tennis Diplômé d’Etat, responsable sportif du club de Meyzieu Tennis, et j’ai aussi un diplôme de préparateur mental ».
Ton parcours sportif, niveau et éventuel palmarès en tennis ? quand et comment as-tu démarré ce sport ?
« On peut dire que je suis né avec une raquette dans la main. A 2 ans et demi je jouais déjà au tennis. Mon père était président d’un club dans la Drôme et nous habitions à 500 mètres des terrains (à Saint-Jean-en-Royans). J’ai tout de suite été détecté comme un potentiel espoir, et de mes 5 à 14 ans, je m’entrainais à Romans sur Isère (mes parents faisaient les allers-retours plusieurs fois par semaine).
J’avais un niveau national à ce moment-là (champion de la ligue Dauphiné-Savoie à plusieurs reprises).
Puis pour des raisons familiales j’ai dû drastiquement réduire mes entrainements et mes compétitions. Je suis quand même parti faire 2 ans de sport-études à Villard-de-Lans mais je n’avais « plus qu’un niveau régional » à cette époque. Puis à cause d’une blessure, j’ai totalement arrêté le tennis de 17 à 25 ans ».
Tes points forts et idoles dans le tennis ?
« Mes points forts sont clairement ma vitesse de frappe, mon coup droit et mon mental.
Quand j’étais plus jeune j’aimais bien André Agassi, puis un peu plus tard Kafelninov. Dans le tennis actuel, je n’ai pas d’idole, chez les hommes j’aime bien Djokovic, j’aimais bien les 4 mousquetaires (Simon, Tsonga, Monfils et Gasquet) mais je prends aussi du plaisir à regarder le tennis féminin ».
Depuis quand es-tu responsable de l’école de tennis, et en quoi consiste ta fonction ?
« J’ai d’abord été professeur stagiaire pendant 2 ans à Meyzieu, puis je suis devenu responsable en juillet 2015. Je dois d’abord faire en sorte que le club soit convivial et qu’il réponde à toutes les attentes des adhérents et/ou des gens qui souhaitent pratiquer le tennis.
Nous avons actuellement 160 enfants licenciés au club et qui prennent des cours (pour 130 adultes licenciés mais qui ne prennent pas tous des leçons). Au club, il nous tient également à cœur de former de jeunes joueurs qui souhaitent pratiquer à un haut niveau. Nous avons beaucoup de chance d’avoir régulièrement des jeunes qui ont un niveau régional voir national. Nous accueillons tout public de 5 à 80ans de niveau loisir débutant à compétition. Nous proposons également des stages multisports pendant les vacances scolaires. Je dois veiller au bon fonctionnement de tout cela ainsi qu’à notre équipe éducative qui est très bien formée et passionnée par ce sport (4 à 6 éducateurs) ».
Ce qui te plait le plus dans la fonction ?
« La passion du tennis bien-sûr, et voir l’impact que l’on peut avoir sur les jeunes tant au niveau sportif que sur leur développement personnel. Les relations entraineurs/entrainés sont assez intimes, et c’est encore plus motivant si on peut leur apporter notre expérience pour leur vie future. Parfois nous créons même des vocations.
Il y a tous ces sourires et rires pendant les cours qui sont fantastiques. Certains se prennent la tête pour jouer au tennis, mais le principal reste de s’amuser et au contraire, venir pour s’évader du quotidien.
La vie de club est aussi un lieu d’échanges et de partage avec les personnes, peu importe leur milieu social et culturelle ».
Tes projets, ambitions et éventuelles anecdotes ?
« Mon ambition est de continuer à faire grandir le club. La conjoncture actuelle est très difficile pour les associations en général. Nous devons faire face à de moins en moins de bénévoles, moins de subventions, moins de revenus liés aux différents partenariats et sponsoring.
Il va falloir se serrer les coudes avec notre nouvelle équipe dirigeante pour poursuivre toutes nos animations et assurer un enseignement de qualité à tous nos licenciés ».
Et une valeur pour conclure ?
« Une des valeurs qui me tient le plus à cœur est la franchise.
Dans la vie comme sur le terrain de tennis, peu importent nos points forts et surtout nos moments de faiblesse, si on donne le maximum et que l’on ne se ment pas à soi-même, alors il n’y aura pas de regret et nous évoluerons plus sereinement ».
