SAINT-PRIEST | Mourad Merzouki et Manu Dibango fêteront les 50 ans de BEL AIR !

SAINT-PRIEST | Mourad Merzouki et Manu Dibango fêteront les 50 ans de BEL AIR !

Après plusieurs mois de temps forts réguliers, les 50 ans du quartier de Bel Air seront célébrés en apothéose le samedi 15 septembre prochain.

L’anniversaire sera marqué par un show de clôture exceptionnel, gratuit, qui réunira Mourad Merzouki, danseur et chorégraphe mondialement connu, natif de Bel Air, et le célèbre saxophoniste camerounais Manu Dibango. Rendez-vous en plein air, sur le complexe sportif Mendès France. Un grand show de clôture ouvert à tous : Kadia Faraux et sa troupe de danseurs hip hop y précéderont Manu Dibango et Mourad Merzouki, réunis à titre exceptionnel pour une prestation unique, mêlant musique et danse à laquelle prendront part une cinquantaine de San-Priots dans une grande flashmob afro-hip-hop électrisante. Mourad Merzouki, enfant de Bel Air : Le chorégraphe, figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Sans perdre de vue les racines du mouvement, ses origines sociales et géographiques, cette confrontation permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits. « C’est avec joie que j’ai accepté la proposition de devenir parrain des 50 ans du quartier de Bel-Air où je me suis construit, explique Mourad Merzouki. Pour cette grande fête du 15 septembre, j’ai imaginé un concert participatif. Avec mes danseurs et 50 habitants complices nous partagerons un geste chorégraphique avec le public, pour fêter la joie de vivre, à Saint-Priest. Une expérience unique ! » Sa formation s’enracine dès l’âge de 7 ans dans la pratique des arts martiaux et des arts du cirque à SaintPriest, dans l’est lyonnais. À 15 ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il s’ attaque à la chorégraphie et crée ainsi sa première compagnie Accrorap en 1989, avec Kader Attou, Eric Mezino et Chaouki Saïd. En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène. Les premières représentations internationales de la compagnie la mènent vers des terrains inexplorés, comme un camp de réfugiés en Croatie ; Mourad Merzouki y fait l’expérience de la danse comme puissant vecteur de communication. Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, le chorégraphe décide de fonder en 1996 sa propre compagnie, qui prend le nom de sa pièce inaugurale : Käfig signifie « cage » en arabe et en allemand. Ce choix indique son parti pris d’ouverture et son refus de s’enfermer dans un style. À partir de janvier 2006, il imagine et conçoit un lieu de création et de développement chorégraphique qui met en œuvre un nouveau rendez-vous pour la danse hip-hop avec le festival Karavel : le centre chorégraphique Pôle Pik ouvre ses portes à Bron en 2009. En juin 2009, le chorégraphe est nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Valde-Marne. Il y développe un projet intitulé « La danse, une fenêtre sur le monde », dont l’ouverture est le maître-mot. Il poursuit, à côté de la création et de la diffusion de ses spectacles, un travail de formation et de sensibilisation à la danse hip-hop, en créant des rencontres originales favorisant l’accès à l’art chorégraphique et le soutien aux équipes indépendantes. En 2013, il créé le festival Kalypso, offrant un nouvel espace de visibilité aux compagnies de danse hip-hop sur le territoire francilien. En mars 2016, il est nommé conseiller artistique de Pôle en Scènes à Bron, projet mettant en synergie le centre chorégraphique Pôle Pik, l’Espace Albert Camus et le Fort autour d’une ambition commune de diffusion, de formation et de création du spectacle vivant. Il reste fidèle à sa démarche artistique en proposant de créer des passerelles entre les disciplines, d’ouvrir les espaces et de les investir avec un public toujours plus large. Il figure dans le Who’s Who et a fait son entrée dans le Petit Larousse Illustré 2019. Manu Dibango, pape incontesté de la world music : Emmanuel N’Djoké Dibango, dit Manu Dibango, est né à Douala, au Cameroun le 12 décembre 1933. En 1949, il se rend à Saint-Calais, dans le Nord de la France pour poursuivre ses études et passer son bac. C’est à Chartres qu’il découvre le jazz au début des années 50. Il apprend le piano, puis le saxophone, et commence à se produire sur scène. Son père désapprouve son style de vie et lui coupe les vivre en 1956. C’est à Bruxelles qu’il rencontre sa femme Coco et que son jazz s’africanise au contact du milieu congolais Belge. Joseph Kabasélé Tshamala, dit Grand Kalle l’engage dans son orchestre et ils enregistrent plusieurs disques qui remportent le succès en Afrique et les amènent à Kinshasa, au Congo où Manu lance le twist en 1962 dans sa propre boite. Le succès est phénoménal. En 1967, Manu Dibango trône à la tête de son premier Big Band et développe son style musical novateur pour une série d’émissions télévisés avec des acteurs comme Dick Rivers ou Nino Ferrer, pour lequel il joue de l’orgue Hammond, puis du saxophone, et finit par diriger son orchestre. En 1972, il enregistre la face B d’un 45 tours « Soul Makossa », qui sera samplé sur « Wanna be Starting Something » de Michael Jackson et « Please don’t stop the music » de Rihanna. Manu Dibango fait la conquête des Etats-Unis avec une tournée qui remporte un vif succès. Dans les années 80, il collabore en autres avec Serge Gainsbourg. Sorti en 1982, son album « Waka Juju » consacre son retour à l’afro-sound. « Surtention » (1984) offre une rencontre entre hip-hop et tradition africaine. Le 14 mai 1986, Manu Dibango est décorée de la médaille des Arts et des Lettres par le ministre de la culture française de l’époque, Jack Lang. Dans les années 90, Yves Bigot lui propose d’enregisrer « Wakafrica », un album de reprises des plus grands tubes africains. Cet album parait dans le monde entier et permet à Manu Dibango de revisiter le patrimoine de la chanson en invitant les ténors Youssou N’Dour, Salif Keita, Papa Wemba, Angélique Kidjo, Peter Gabriel, Manu Katché.

1° partie :  » En Haut de L’Affiche » : Pièce chorégraphique pour 15 jeunes danseurs amateurs passionnés par la danse Hip-Hop. Chorégraphié par Kadia FARAUX et Christopher NDINGA, ce projet est né à l’initiative des enfants et porté par la Maison de Quartier Claude Farrère de Saint-Priest.

INFOS PRATIQUES : Samedi 15 septembre – A partir de 18 h 30. Entrée libre. Complexe sportif Pierre Mendès-France. Avenue Pierre Mendès France . Accès par tram T2 > Arrêt Cordière Plus d’infos sur:  http://www.ville-saint-priest.fr

Cet événement est organisé par la Ville de Saint-Priest à l’occasion des 50 ans du quartier de Bel Air. Animations, spectacles et expositions proposés toute la journée. Par ailleurs, des animations, spectacles et expositions seront proposés toute la journée du 15 septembre sur le parvis de la MJC Jean Cocteau. De nombreux partenaires et structures de proximité se sont mobilisés pour bâtir un programme d’activités riche et à l’attention de tous les publics. A 18 h 15, un grand défilé animé prendra la direction du stade Mendès-France pour le show de clôture.

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