DECINES | Guillaume Schroll > 100 km, tout simplement

DECINES | Guillaume Schroll > 100 km, tout simplement

Après avoir disputé plusieurs courses pédestres de longue distance*, le coureur décinois s’était lancé un nouveau pari sportif.

Un défi fou qui germait dans sa tête, depuis plus de 30 ans, lui permettant de rendre hommage de la plus active des manières à son père Roland, multiple centbornard. Au départ le jeudi 30 mai dernier, jour de l’Ascension des « 100 km à pied de Steenwerck » dans le Nord, il nous livre, en exclusivité, son récit de course.

  » Retour sur ma participation à ces 100 km, première expérience sur une telle distance.
Le jour où tout a commencé
Courir un 100 kilomètres a quelque chose d’intemporel. Avant l’arrivée du Trail, cette distance était la référence pour les ultra-marathoniens dans les années 80 et 90, le défi kilométrique ultime dans sa logique du chronomètre. Cette épreuve reste une distance étalon dans laquelle il est possible de comparer les performances à travers les époques et quelles que soient les courses, avec une petite exception pour le célèbre 100 km de Millau et son dénivelé hors norme. Un rapport au temps impossible sur un Trail. J’ai toujours aimé les chiffres et en athlétisme je me suis le plus souvent battu contre moi-même. Me dépasser a souvent été plus important que dépasser les autres. Alors côté dépassement de soi, le 100 km doit être un must. C’était écrit, je ferai un 100 km un jour, mais il faut parfois des éléments déclencheurs. Nous étions fin 2018, le 10 novembre exactement, une date symbolique qui me tient à cœur, ou plutôt le cœur. Je sortais d’une année de course à pied quasi blanche à cause d’une blessure récalcitrante à la cheville. Et pour couronner le tout, ma boîte venait de sombrer définitivement après des mois d’agonie. J’étais au fond du trou, dans la période la plus noire de ma vie. Je ne sais pas si Lolo l’a senti, mais il m’a lancé comme on lance une bouée de sauvetage : « tu viens faire un 100 bornes avec moi ? ». Il faut savoir que Lolo a été entraîné par mon père et qu’un lien très particulier nous unit, un trait d’union en fait. Ce jour-là, spontanément j’ai répondu oui. Comme si mon inconscient me guidait, comme si cette décision conditionnait la suite de ma vie, une façon de croire en des jours meilleurs. J’avais couru à peine 250 km depuis janvier 2018, se lancer sur un 100 km à ce moment-là, c’était comme dire à un pingouin qu’il allait courir un 100 mètres en moins de dix secondes ! Ce 10 novembre allait marquer une renaissance pour moi. Car une fois que l’on a dit oui à un truc pareil, on ne peut plus reculer et c’est ainsi que j’ai rechaussé mes running « .

* la Saintélyon à 3 reprises (75 kms en 2013, 72 kms en 2016 & 2017) et l’Eco Trail de Paris (80 kms en 2016).

—————————————————————————————————————————————

–  Guillaume a-t-il réussi son pari ? Retrouvez son récit de course complet, dès mardi sur sa page : https://www.facebook.com/guillaumeschroll69/« 

—————————————————————————————————————————————

Son prochain défi sportif  :  » La Diagonale des fous en 2020 ou 2021 (165 kms +10.000) mais je pense refaire un 100 kms pour tenter d’aller plus vite ! « 
 
—————————————————————————————————————————————–
 
 > Résultats des 100 kms de Steenwerk sur : https://100kmsteenwerck.fr/courses/resultats

Ce diaporama nécessite JavaScript.

CATEGORIES
TAGS
Share This

COMMENTS

Wordpress (0)