1 jour, 1 association | ASVEL Pelote basque

1 jour, 1 association | ASVEL Pelote basque

Découvrez quotidiennement une association présentée par un de ses dirigeants.

En ce samedi, c’est Marc Papillon, délégué du club et membre du bureau, secrétaire de la section une vingtaine d’années avant de passer la main à la jeunesse, qui répond aux questions de la rédaction :


  • Quelle est son activité et effectif actuel ?

» L’ASVEL Pelote Basque est affiliée depuis 2015 à l’ASVEL Omnisports. Depuis 1950 elle dépendait de l’ASCEM, et jouait sur le fronton du stade Dufès qui a été démoli en 2014 pour faire place aux locaux d’Alstom. En 2002 son président, Jean-Paul Lastra, l’a affiliée à la Fédération Française de Pelote Basque, et nous avons été rattachés à la ligue PACA-Corse, avant de constituer la ligue Auvergne-Rhône-Alpes, dont nous sommes pour l’instant le seul club.

Nous continuons de participer chaque année à un championnat avec les 5 clubs de la ligue PACA-Corse (Marseille, Cannes, Grasse, Villeneuve-Loubet, U Muru Bascu). Nous jouons sur le fronton municipal du quartier Saint Jean, inauguré le 21 mai 2016. Nous pratiquons la paleta pelote de gomme pleine (une raquette en bois et une balle de caoutchouc), une des 20 spécialités de la pelote basque.
L’effectif varie d’une année à l’autre de 50 à 60 licenciés, dont 6 femmes et 5 enfants, et une initiation avec l’USEP dans les écoles de Villeurbanne nous fait rencontrer une centaine d’enfants dans l’année. Nous recevons aussi sur le fronton des écoles, des centres aérés ou d’animation « .


  • Comment s’était passé le 1° confinement et aviez vous mis du personnel au chômage ?

» Nous sommes tous bénévoles dans la section, donc pas de problèmes de salariés.

Le plus difficile a été l’arrêt de toute activité sportive pour la trentaine de licenciés qui venait régulièrement chaque week-end au fronton depuis des années (samedi matin, après-midi, et dimanche matin), d’autant plus que de mars 2015 à juin 2016 ces joueurs avaient payé une cotisation sans pouvoir jouer entre la démolition de l’ancien fronton et la construction du nouveau.

Ils ont aussi été affectés par la suppression des compétitions, qui étaient un moment sportif et convivial important «.

  • Et la reprise des activités à la rentrée de septembre ?

» Nous avons repris le 27 juin, après trois mois et demi d’interruption, les parties le week-end et aussi dans la semaine, en fin d’après-midi. L’initiation dans l’école de Croix-Luizet avec l’USEP a aussi repris, avec des groupes réduits et les précautions d’usage ».


  • Avez-vous connu depuis une baisse de vos effectifs ?

» Nous procédons actuellement au renouvellement des licences. Il est probable que nous passions de 70 à une petite cinquantaine « .

  • Avez- vous été contraints d’annuler des évènements ?

» Nous avons malheureusement été obligés de supprimer toutes les compétitions, auxquelles participaient chaque année de cinq à sept équipes : le championnat de ligue en place libre* fin mai en Corse, le tournoi Jules Maïsterrena (du nom d’un ancien du club) de Villeurbanne les 19-20 juin, le tournoi Herlax de Marseille en septembre, le championnat de ligue en trinquet* en novembre à Plan
de Grasse (* la place libre est un fronton extérieur et le trinquet une salle où l’on joue sur 4 murs) « .


  • Comment se déroule ce 2° confinement ?

» Il ressemble beaucoup au premier, avec l’arrêt des activités sportives, et des relations avec les autres clubs, les associations de quartiers, centres d’animation, centres aérés…etc. Heureusement l’activité avec l’USEP peut se poursuivre dans l’école Croix-Luizet « .

  • Conséquences financières ou autres ?

» La suppression des compétitions a permis d’économiser les frais de déplacement, qui représentent une partie importante des dépenses, mais on risque de voir baisser dans l’avenir le fruit des cotisations, les subventions, le mécénat « .


  • Et pour conclure ?

» Quand la construction du nouveau fronton a été décidée par la municipalité, nous nous sommes réjouis que ce sport qui était pratiqué depuis 65 ans à Villeurbanne puisse continuer d’exister. Notre objectif était double : développer une section sportive, et faire connaître la pelote et le pays basque aux enfants, aux jeunes, et plus largement à tous ceux que ça pourrait intéresser.

Dès que ce sera possible, nous comptons bien poursuivre en développant les interventions auprès des écoles, des centres sociaux, d’animation, des entreprises, en coopération avec le service des sports « .


https://www.pelotebasquerhone.com


 


 

 

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