Julien Masciotra « 2021 m’a fait prendre conscience que le plaisir est essentiel à ma pratique de la course »
Régulièrement une sportive ou un sportif de la région dresse son bilan de l'année 2021 et évoque ses projets pour la prochaine (19/40).
Commune de résidence et clubs sportifs ?
» J’habite à Saint-Pierre en Faucigny en Haute-Savoie. Je suis actuellement licencié au club de l’AL Voiron, j’étais préalablement au club de Décines-Meyzieu Athlétisme. »
Présentation du passé sportif et palmarès
» Pendant mes années d’études, en catégorie jeune donc, j’ai été champion de France de cross-country (catégorie espoir) en 2006. J’ai participé aux championnats d’Europe de cross (50°) en 2006 également, j’ai porté le maillot de l’équipe de France universitaire à 3 éditions de championnats du monde de cross (dont 1 titre de champion par équipe en 2008 en France).
Mes records sur piste sont les suivants : 1.500 m : 3’51 / 3.000 m : 8’08 / 5.000 m : 13’50
Après 2013 et 2016, je participais, en plus des cross et des compétitions sur route, à des duathlons avec le club de Corbeil-Essonne. A partir de 2017, je me suis orienté vers le marathon. Mon record sur cette épreuve est de 2 h 18’06’’. »
Points forts et distances préférées ?
» Mes principaux points forts sont la patience, la persévérance et la capacité à repousser mes limites. J’ai un goût plus prononcé pour le cross (j’aime la confrontation directe, sans avoir de chrono en tête) et les distances longues sur pistes (semi-marathon et marathon). J’ai néanmoins le regret d’être monté sur la distance du marathon un peu trop tardivement, par crainte sans doute.
Avec du recul, je pense que ce sont les préparations pour cette distance en compétition qui m’ont le plus apporté sportivement. »
Nombre d’heure d’entrainement et coach ?
» Je parle plus en kilométrage qu’en heure d’entrainement : pendant mes dernières préparations marathon, mon rythme de croisière était de 150 km/semaine, difficile de faire plus avec ma vie professionnelle bien remplie.
En ce moment, je suis sur un rythme de 100 km/semaine, dans la mesure où je me reconstruis, progressivement, après une blessure sévère au tendon d’Achille en 2020 / 2021.
Depuis ma reprise post blessure, c’est Julien Calandreau qui m’entraine. »
Après une année 2020 tronquée, détail dans ta préparation ?
» En même temps que le premier confinement, j’ai subi une blessure plutôt sévère au tendon d’Achille, mal diagnostiquée au départ et mal appréhendée dans les périodes d’entrainement qui ont suivies.
Ceci s’est traduit par une fissuration du tendon, qui a nécessité un repos complet de plusieurs mois et une période de réathlétisation assez longue. »
Détails pour l’année 2021 ?
» Je peux résumer l’année 2021 en 2 phases : une première pendant laquelle je me suis soigné pour faire passer la pathologie au tendon d’Achille et une deuxième pendant laquelle je suis reconstruit athlétiquement avec une reprise progressive de la course à pied et beaucoup de vélo de route jusqu’à l’automne.
Cette période m’a aussi permis, je pense, de me régénérer physiquement et psychologiquement après 3 années intenses en entrainements et compétitions. »
Programme pour 2022 ?
» Après une année 2021 pendant laquelle je n’ai participé à aucune compétition, j’entame l’année 2022 avec l’envie de reprendre la compétition. Je vais tout d’abord participer à la saison de cross, puis je me tournerai vers la route pour participer à quelques 10 km et au moins 1 semi-marathon.
J’aimerai aussi, si tous les voyants sont au vert, terminer l’année avec un marathon.
L’année 2021 m’a réellement fait prendre conscience que le plaisir est essentiel à ma pratique de la course à pied, tous les jours à l’entrainement. Il est indispensable de pouvoir courir l’esprit libre, pour se construire sereinement et pouvoir mettre toute son énergie dans la recherche des performances. »
Prochain bilan > William Bert (athlétisme, sprint / AFA Feyzin-Vénissieux).
