Eric Escoffier « J’ai pris du plaisir tout au long malgré les souffrances de certains kilomètres »

Eric Escoffier « J’ai pris du plaisir tout au long malgré les souffrances de certains kilomètres »

Le coureur genassien disputait dimanche la 17° édition du Marathon de Genève, pour sa 13° expérience sur la mythique distance.

Petite présentation

« J’ai 62 ans, je suis retraité depuis maintenant un an, auparavant j’étais responsable logistique en clinique privée à Lyon. J’habite depuis 28 ans à Genas dans le quartier paisible d’Azieu ».


Depuis quand pratiques-tu la course à pied ? d’autres sports avant ?

« Je pratique la course à pied depuis 30 ans, auparavant j’avais fait pendant 10 ans du foot, puis je me suis essayé au cyclisme pendant 4 ans. J’ai également pratiqué pendant 5 ans la musculation. Et après je me suis mis à la course à pied, cela était plus pratique avec mon agenda professionnel.

J’ai été licencié dans 2 clubs : le club d’athlétisme de Chassieu et l’ASU Bron pendant 20 ans ».

Comment as-tu récupéré de ton abandon sur blessure de la Sainté Lyon ?

« Paradoxalement, une fois la déception passée, j’ai récupéré assez rapidement, je n’ai pas eu d’entorse aux chevilles ce que je craignais lors de l’abandon et physiquement il a suffit de 2 semaines de repos pour me rétablir ».


Tu as disputé dimanche dernier le marathon de Genève, pourquoi cette course ?

« Ce marathon était le prétexte de recourir une telle distance, par le passé j’en avais couru plusieurs et depuis 12 ans je n’en avais plus couru, ceci dû aux contraintes professionnelles. Nous avions décidé cet hiver avec trois autres amis de relever ce challenge personnel. Un de mes amis avait choisi de courir le marathon de Crête le 7 mai et afin d’avoir le même objectif, nous avons trouvé celui de Genève qui était le même jour que celui de Crête.

A quelques heures d’intervalles, nous avons couru le marathon ensemble, à quelques milliers de kilomètres de distance ».

Un parcours roulant ?

« C’est un parcours très agréable, pas tellement roulant avec pas mal de relances mais avec peu de dénivelé. Ce marathon était très bien organisé avec des bénévoles aux petits soins pour les coureurs pendant ces deux jours.

L’organisation avait pris soin de réaliser un parcours pour les supporters et accompagnants pour aller voir les coureurs à plusieurs endroits du parcours et les coureurs pouvaient être suivis en temps réel par l’application du site du marathon ».


Avais-tu déjà couru cette distance mythique et comment l’as-tu préparé ?

« Je l’ai couru 12 fois par le passé, je connais assez bien cette distance mais j’avais oublié la fatigue de la course après le 35° kilomètre. Pour cette préparation, nous avons commencé le 19 décembre 2022 jusqu’au 19 février 2023 où nous avons fait uniquement des sorties 3 fois par semaine en endurance fondamentale, puis du 20 février au 6 mai 2023, nous avons suivi un plan d’entrainement concocté par un de nos amis qui est entraineur.

Comme c’était une première depuis des années, le plan a privilégié l’endurance et un peu moins l’entrainement au seuil ce qui nous a manqué sur la dernière partie du marathon. Mais l’objectif était de ré-apprivoiser la distance ».

Tes objectifs de départ ?

« L’objectif n°1 était de finir et le deuxième était de faire moins de 4 heures. Je n’ai pas atteint le second, j’ai mis 4 h 10 mais je suis content de l’avoir terminé. Je me servirai de celui-ci, comme base pour les prochains ».


Comment s’est passée la course ? et au niveau météo ?

« Le jour de la course, la météo était clémente (16 degrés), ciel couvert et vent nul. Le soleil a fait son apparition pendant la course, c’était un temps idéal pour courir. Les conditions étaient bonnes. Nous étions 2.000 coureurs au départ.

Les 21 premiers kilomètres se sont bien passés, allure et cardio très à l’aise, je pense que nous sommes partis quand même un peu vite par rapport à notre niveau. J’ai rencontré le fameux « mur » au 28° kilomètre, avec une première baisse d’énergie, puis idem aux 30° et 35° et la fin de course a été pénible.

Je m’étais dit que je ne voulais pas marcher, ce qui m’a aidé mentalement à tenir jusqu’à la fin où avec l’aide de l’ambiance j’ai terminé le dernier kilomètre en accélérant, ce qui m’a un peu surpris ».


Comment te sens-tu à présent ? satisfaction ou déception ?

« Je me sens assez bien, à la fin de la course, j’ai bien tenu musculairement. Après un bon bain que ma femme a le secret et plusieurs massages, je n’ai eu que quelques courbatures au niveau de jambes mais tout est bien au niveau du corps. Il faut dire que je suis allé voir une ostéopathe quelques jours avant la course pour vérifier l’état général du corps. Je n’ai pas de séquelles ni de douleurs et je suis très content de ce côté-là.

J’ai été un peu déçu de ne pas avoir pu terminer le marathon sous les 4 heures mais je suis très content de l’avoir terminé et d’avoir pu tenir moralement, j’ai pris du plaisir tout au long de ce marathon malgré les souffrances de certains kilomètres ».

Des anecdotes sur la course ?

« J’ai été beaucoup encouragé tout au long du parcours, nous avions notre prénom sur le dossard cela aide, beaucoup d’anglais était présents et comme actuellement je suis des cours d’anglais, j’ai pu échanger quelques mots avec certains d’entre eux, c’était sympa.

J’ai aussi aimé la présence de beaucoup d’enfants et nous avons pu faire des check avec eux, ils nous ont aussi beaucoup encouragé. Ce fut un beau marathon avec pleins d’images en tête et de beaux souvenirs ».


Au programme, récupération et ensuite dans l’agenda sportif ?

« Faire une bonne récupération au mois de mai, 2 semaines de repos avec vélo puis reprise de l’entrainement doucement pendant 2 semaines puis d’un cycle d’entrainement pour faire un trail ou deux cet été, en vue de la SaintéLyon en fin d’année afin d’effacer l’abandon de l’an passé.

Le semi-marathon de Lyon est aussi au programme ainsi qu’un marathon au mois d’avril 2024 peut-être à l’étranger ».


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