Tarik Ez-Zajjari «le paradis au bout de l’enfer mais une course à faire au moins une fois dans sa vie»

Tarik Ez-Zajjari «le paradis au bout de l’enfer mais une course à faire au moins une fois dans sa vie»

L'élu brondillant court de manière active depuis 6 ans et disputait ce week-end son premier trail à l'occasion de la Saintélyon. Témoignage : " ils racontent leur Saintélyon " 1/15.

Petite présentation :

« 36 ans, responsable financier et Brondillant depuis 15 ans ».

Depuis quand pratiquez- vous la course à pied ? d’autres sports avant ?

« De manière active depuis 6 ans environ. Principalement sports de raquettes (tennis de table, tennis…) et du handball plus jeune ».

Licencié en club ? depuis quand ?

 » Jamais licencié en club pour la partie running. J’aime le côté liberté associé à ce sport ».


Pourquoi avoir choisi la Saintélyon ? Aviez- vous déjà disputé une de ses épreuves ?

« Par pure folie !!! Pour l’ambiance et le caractère très particulier de cette course extrême qui lui donne son côté mystique (courir la nuit en hiver avec des conditions météos difficiles, sur une très longue distance à la frontale…).

Et puis en tant que papa de 2 garçons et élu à la jeunesse de la ville de Bron, c’est important de montrer l’exemple, transmettre les valeurs du sport et de démontrer que la où il y a une volonté, il y a toujours un chemin » .

Principales courses déjà au compteur ? 

« 2 marathons (Lyon en 2017, Annecy en 2018), 2 semis (Saint Bonnet de Mure) et plusieurs 10 km de la région (Bron, Corbas…) ».

Comment et depuis quand avez-vous préparé cette épreuve ?

 » Depuis le mois de Juin environ à raison de 3-4 séances en moyenne par semaine et en variant les types de séances et les disciplines (fractionné, renforcement musculaire, électrostimulation, tapis de course, sorties longues de jour et de nuit…)» .

Vos points forts dans cette discipline ?

« Mon atout numéro 1 clairement le mental et la volonté, la capacité à se transcender dans les moments importants. A défaut d’avoir un talent inné pour une discipline, il faut faire fonctionner la tête. Et dans ce genre de course, c’est une des clés du succès» .

Quel est votre objectif au départ ?

« C’était mon tout premier trail donc pour une première être finisher suffit amplement à mon bonheur. Les conditions sont extrêmes et les abandons assez importants» .

Quelle serait la météo idéale pour vous et comment comptez-vous gérer la course ?

« Ensoleillé, sec et pas trop chaud.

Mais bien évidement ç’est impossible et ça rendrait la chose moins compliquée.

En s’inscrivant sur une SaintéLyon, on sait par avance que les conditions seront dantesques (souvent humide avec de la boue, du vent, du brouillard, des températures glaciales…) et cette année ça n’a pas raté ».


Comment s’est passée la course ?

« Si je devais résumer, c’est le paradis au bout de l’enfer mais une course à faire au moins une fois dans sa vie. On passe par toutes les émotions. Après des heures d’effort, le passage de la ligne est une véritable décharge émotionnelle.
C’est une course très exigeante physiquement et mentalement, le dénivelé est important et certaines portions difficiles à négocier (bois d’Arfeuille, montée du Rampeau.. ).

Il faut bien se ravitailler tout au long de la course et faire attention à ne pas chuter au risque de se blesser. Le brouillard en altitude n’a pas aidé car à certains endroits et après quelques km, quand le peloton s’étire, je ne distinguais rien à 50 cm autour de moi.

Ma stratégie était de passer au mieux la partie la plus technique et d’arriver à Sainte-Catherine le plus « frais » possible pour accélérer et finir les 40 km restants. J’ai terminé la dernière portion entre Chaponost et Lyon au mental uniquement en serrant les dents car mes pieds étaient tétanisés par les ampoules ».

Comment vous-sentez à présent, satisfaction ou déception ? Au programme, récupération et ensuite dans l’agenda sportif ?

« Une immense satisfaction et une fierté personnelle d’avoir été au bout surtout dans les conditions du jour, de n’avoir rien lâché et d’avoir tout donné grâce aux nombreux supporters et encouragements reçus de mes proches. Désormais place à un peu de repos.

Pour 2023, j’aimerais refaire un marathon et également une course de cani-cross avec Taly, ma chienne Husky» .



Classements complets sur : https://saintelyon.livetrail.net


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    Bravo Tarik !