» L’objectif est atteint avec cette belle 8° place qui nous satisfait ! « 

 » L’objectif est atteint avec cette belle 8° place qui nous satisfait ! « 

Pierrick Balestrière, Sylvain Bertholey, Emile Dumas, trois collègues de l'entreprise Symbio ont choisi de faire la course en équipe. Témoignage : " ils racontent leur Saintélyon " 4/15.

Présentation :

« Pierrick Balestrière (PB), 39 ans réside à Vaugneray / Sylvain Bertholey (SB), 32 ans à Irigny / Emile Dumas (ED), 31 ans à Chambéry ».

Depuis quand pratiquez-vous la course à pied ?

PB « J’ai commencé à pratiquer la course à pied sur route en 2011 et le trail en 2013. J’ai fait du foot et du rugby jusqu’au bac ».

SB « Toujours fait beaucoup de sport (basket, tennis de table, foot) et course à pied spécifiquement en 2015 puis trail en 2017 ».

ED « Depuis les cross de l’école primaire, j’ai toujours couru, et plus intensément depuis 4/5 ans ».

Vous êtes licencié en club ?

PB « Je suis membre de l’USOL Trail depuis cette année ».

SB « Non mais dans une Team d’athlètes « LCAC » gérée par mon coach Ludovic Colomb ».

ED « Oui au club de triathlon de Chambéry ».


Pourquoi la SaintéLyon?

PB « C’est une course locale dont tout le monde parle. On connait forcément une personne qui y participe. C’est aussi une course mythique, la doyenne des courses avec des conditions météo propres à chaque édition. En 2021 j’ai participé à l’intégrale SaintéLyon en solo ».

SB « Une course incontournable quand on est né à Lyon. Et singulière de par son positionnement dans la saison, la météo et le timing nocturne. Je l’avais fait en solo en 2019 et c’était un beau challenge de partir avec une belle équipe de collègues (notre entreprise Symbio nous sponsorisait comme quelques dizaines d’autres collègues) en relais cette année ».

ED « Mes collègues m’ont proposé, je trouvais cela sympa de faire cette course mythique en équipe et j’étais motivé de le faire avec eux. Je savais que les conditions météo étaient assez particulières mais ce que je n’avais pas encore compris à l’inscription c’est que c’était la nuit ! Ah ah ! ».

Principales courses en 2022 et entrainement spécifique ?

PB « 75 km Trail Verbier Saint Bernard (Suisse) / 110 km Wildstrubel by UTMB (Suisse) / 110 km Nice by UTMB. Pas vraiment d’entrainement, c’est une course bonus de fin d’année. Je profite de l’entrainement suite aux autres gros objectifs de 2022 ».

SB « Kilomètre Vertical et Duo Etoilé de Chamonix Mont Blanc (23 km) / Super Bélier à La Clusaz 76 km (course à étapes sur 3 jours) / Sierre-Zinal en Suisse 32 km / Wildstrubel by UTMB en Suisse (avec Pierrick). Quelques séances de vitesse mais plutôt misé sur le volume d’entraînement de l’été ».

ED « Le Pilatrail format 42 km et sinon des triathlons dont le L d’Embrun. pas plus que mon entraînement de triathlon habituel, c’est à dire déjà beaucoup ».

Vos points forts dans le trail ?

PB « L’endurance, une très bonne capacité de récupération et un mental solide ».

SB « Les montées, endurance et mental ».

ED « La motivation et les montées, je fais les Chambésèches, des montées verticales autour de Chambéry, je sais que c’est mon point fort ».

Votre objectif pour cette SaintéLyon à 3 ?

PB (relais 1) « 3 h pour ma portion et top 10 pour le relais ».

SB (relais 3) « 2 h pour mon relais et top 10 et 7 h pour l’équipe ».

ED (relais 2) « Top 10 pour le relais. Pour mon temps, je n’avais pas calculé, je me suis dit d’être bien tout le long ».

La météo idéale ?

PB « Il n’y a pas de météo idéale pour la SaintéLyon. Une SaintéLyon au sec ce n’est pas vraiment une vraie SaintéLyon. On associe très souvent cette course à une météo compliquée. Cela fait partie du charme de la course et qui me pousse à me réinscrire. Pour être un peu plus objectif, la pluie n’est pas trop mon fort, je préfère nettement une édition neigeuse que pluvieuse ».

SB « La SaintéLyon est par définition associée à une météo capricieuse et des conditions de terrain difficiles, une édition sur du sec n’aurait sans doute pas la même saveur, bien que permettant de courir plus vite dans l’absolu et une meilleure « performance » sportive ».

ED « J’espérais qu’il ne pleuve pas mais en fait ce ne fut pas un problème, c’était même agréable et au fond la caractéristique de cette course : les conditions. Le brouillard empêchait de bien voir avec la frontale : j’ai du tenir ma lampe à la main une bonne partie de la course pour bien voir le terrain. Pour une prochaine, j’espère de la neige, après tout, c’est l’intérêt de cette course ».


Comment s’est passé la course ?

PB « Content de la performance, objectif atteint. Je suis partie plutôt vite sur les premiers km de route pour ensuite me mettre sur une allure que je qualifierai d’ultra, tout en gestion. Je n’ai pas cherché à être à fond du début à la fin car je devais faire très attention à ma main suite à une fracture du métacarpe très récemment. Donc prudence dans les descentes glissantes ».

SB « En tant que troisième relayeur, l’attente a été particulière à gérer, entre dormir ou suivre à distance les copains, j’ai finalement choisi la deuxième option avec la fatigue qui va avec ! Cela étant, j’ai pris le relais un peu avant 5 h du matin gonflé à bloc suite à la belle performance de mes collègues. Un peu trop hardi même car au 3° km à l’attaque du premier chemin (transformé en torrent de boue) je suis arrivé un peu fort et fait un beau vol plané qui m’a amoché les genoux. Je suis ensuite reparti en serrant les dents et en donnant le max sur un profil roulant peu à mon avantage pour finir le travail d’équipe et cette belle 8° place qui nous satisfait ! »

ED « Je me suis préservé parce que j’avais peur d’exploser mais le profil descendant était à mon avantage et j’ai pu bien avancer pendant toute ma course, particulièrement dans les quelques courtes montées. C’était assez gratifiant parce que je n’ai fait que doubler des participants, qu’il soit en relais ou seul, même si j’avais l’impression de tricher en étant en relais, notamment en accélérant sur mes derniers kilomètres quand ils leur en restaient 25 ».

Une petite anecdote sur la course ?

PB « Difficile d’en retenir une. Sur cette édition de la SaintéLyon, c’est toujours une satisfaction de retrouver les autres relayeurs à la fin pour partager nos sensations et vécu de course ».

SB « J’ai rattrapé puis dépassé le célèbre « Casquette Verte » dans les derniers km, qui avait encore un très beau rythme de course et qui s’est finalement imposé quelques minutes plus tard sur la Lyon Sainté Lyon (156 km) pour la troisième fois consécutive ! »

ED «  Avoir pris mes chaussures les moins crantées parce qu’il ne pleuvrait pas beaucoup et que le sol n’était pas trop boueux ! Alors que non, c’était très très boueux ».


Et ensuite dans l’agenda de fin 2022 et de l’année 2023 ?

PB « Comme déjà dit, ce n’était pas mon objectif cette course. Cela m’a permis de finir l’année sur une bonne note. L’entrainement reprend dès lundi pour préparer 2023. Je suis déjà inscrit à la MaxiRace d’Annecy en Mai, à l’UTCAM (Ultra Trail Côte d’Azur Mercantour) en Juillet sur le format 125 km et préinscrit à l’UTMB (on croise les doigts) ».

SB « L’objectif en début d’année sera de participer à des courses plutôt courtes afin de gagner en vitesse pure. Par la suite, je serai notamment au Grand Est Alsace Trail by UTMB sur le fomat 50 km en mai, de retour sur le Duo Etoilé avec mon frère fin juin à Chamonix, et je l’espère à la CCC début septembre lors de l’UTMB ».

ED « Mon gros objectif l’an prochain, c’est l’EmbrunMan (triathlon format IronMan), même si je ne manquerais pas non plus le Pilatrail ! Mais j’hésite aussi à faire la SaintéLyon en entier car cela m’a beaucoup plu ».


>> Classements complets sur : https://saintelyon.livetrail.net

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