Matthieu Scozzari « se rendre compte que ce qui m’a été transmis doit être partagé autour de moi »

Matthieu Scozzari « se rendre compte que ce qui m’a été transmis doit être partagé autour de moi »

Le judoka, fidèle du club de l'ES Genas-Azieu où il a débuté vers 6-7 ans, validé son 3° dan, accompagne ses partenaires tout en donnant des cours aux plus jeunes.

Petite présentation

« J’ai bientôt 32 ans (né le 5 juillet 1991), je suis Ingénieur Qualité et je vis à Saint-Bonnet de Mure ».

Club sportif actuel et depuis quand ?

« J’ai commencé à l’âge de 6/7ans à l’ESGA Judo puis j’ai testé pas mal de sports et je suis revenu au club en 2005 ».


Ton passé sportif, niveau, ceinture et éventuel palmarès ?

« J’ai profité d’une adolescence riche en activités sportives (Skate / Roller / Vélo / Course / Foot / Basket / Hand / Judo).

Après que mon petit frère Adrien se soit mis au judo, j’ai eu envie de recommencer pour le retrouver sur un lieu commun et nous permettre de nous rapprocher. Avec 3 ans et demi d’écart il est difficile de trouver des centres d’intérêts communs à cet âge-là.

J’ai eu mon 1° Dan à 21 ans le 7 avril 2013 (le jour d’anniversaire de mon professeur Erik Di Rollo) et mon 2° le 18 juin 2017 puis j’ai passé le professorat lors de la promotion 2018/2019 à la Maison du Judo de Lyon. Le 12 février 2022 j’ai validé mon 3° dan. Depuis je travaille pour accompagner mes partenaires à évoluer et ainsi monter tous ensemble en compétences.

J’ai aussi été partenaire du passage de 6° dan le 12 Novembre 2022 de mon cher ami Olivier Lavenir. Nous nous sommes entraînés plus d’un an, avons suivi plusieurs stages (3 régionaux et 2 nationaux). Un à l’Institut du judo à Paris et l’autre à la base d’entraînement des Jeux Olympiques pour Paris 2024 au Temple sur Lot (lien Instagram partagé par FB) ».


Tes points forts et tes idoles dans le judo ?

« Mon point le plus fort est l’altruisme.

Le fait d’apporter aux autres me ressource, et cette démarche nous permet à tous d’évoluer comme un groupe soudé et uni.

Les figures importantes qui ont marqué ma vie de judoka sont bien sûr mon frère Adrien Scozzari (1° dan) et mes professeurs Erik Di Rollo et Norbert Tholozan (tous deux 4° dan).
Mais aussi Olivier Lavenir (6° dan) avec qui j’ai passé une année extraordinaire où j’ai été entrainé par José Artiel (6° dan), Cathie Giraux (7° dan et référente formation assistant club), Pierre Blanc (7° dan référent formation professorat), Marc Pérad (7° dan et Secrétaire CORG) ainsi que Guy Delvingt (8° dan ancien entraineur de l’équipe de France).

Ce sont des personnes exceptionnelles qui n’ont d’égal que leur bonté et leurs connaissances qu’ils mettent à disposition de la communauté du judo ».

Combien d’heures d’entraînement par semaine ? Tu es également professeur de judo ?

« Mon temps d’entraînement dépend des évènements.

Si je n’ai rien à préparer je m’entraine 5 h par semaine et je donne 3 h de cours le vendredi (17 h à 20 h) à des enfants de 4 à 6 ans puis 7 à 10 ans (soit 8 h par semaine)

Si j’ai des compétitions je suis plutôt autour de 8 h d’entraînement et 3 h où je donne des cours (soit 11 h).

Pour le passage du 6° dan de mon ami j’étais à 10 h d’entraînement par semaine hors stages tels que le Temps sur Lot où nous nous sommes entraînés du 13 au 17 juillet à raison de 8 h par jour.

J’aime varier, je m’entraîne principalement à Genas ville où j’ai vécu 27 ans, mais aussi à Saint-Bonnet de Mure, à Vaise où n’importe quel club qui puisse m’accueillir.

Une chose importante dans la discipline est le partage, il est primordial de faire des rencontres et de mettre en pratique ses acquis afin de faire évoluer ses compétences ».

Ce qui te plait le plus dans cette fonction ?

« J’ai un vécu difficile d’enfant diagnostiqué TDAH et dyslexique. J’ai toujours été moyen à l’école mais m’en suis bien sorti pour l’enfant influençable que j’étais.
C’est notamment grâce au milieu associatif que j’ai trouvé ma place dans la société et appris à vivre en communauté.
J’estime avoir eu la chance de vivre à Genas, une très belle ville qui offre un cadre sécurisant et épanouissant pour les enfants.

Aujourd’hui je souhaite apporter ma pierre à l’édifice, donner en retour la bienveillance qui m’a été permise ».

Des moments forts rencontrés et quels sont tes objectifs et ton programme pour 2023 ?

« Comme exprimé plus tôt, j’ai été intégré à un projet de passage de 6° dan. Toute l’année 2021/2022 a été un moment fort pour moi.

Aujourd’hui je redescends sur terre après énormément de stimulation sportive. Cela fait un vide, mais un vide nécessaire pour se rendre compte que ce qui m’a été transmis doit être partagé autour de moi.

Valentin Massardier a validé son 3° dan le 12 mars 2023 ! Et nous accompagnons Philippe Gauthier (2° dan) pour l’obtention de son 3° dan. J’espère que mon frère sera intéressé pour passer son 2° dan, en attendant Mathias Pont qui a eu son 1° dan le 12 février 2022, est intéressé de poursuivre dans cette voie. Un autre de mes partenaires, Thomas Imbert est prêt d’obtenir son 2° dan ».

Une ou deux petites anecdotes sur le judo pour conclure ?

« Les blessures involontaires arrivent mais ne nous arrêtent pas. Lors de ma préparation de passage technique pour le 3° dan avec Thomas Imbert, je lui ai donné un coup bien placé qui l’a immobilisé 20 minutes à terre.
J’ai fini avec l’oeil au beurre noir pendant une prestation d’exception à la CCI de Lyon pendant l’exposition donnée sur les oeuvres de Michel Angelo : https://www.facebook.com/vido.rion/posts/pfbid02eLLZypEpVSk7o43i4TyrVv9xwdUY5mK7QFCRRyFjBo3TevJyTghws47E7k1x95oul

Autre petite anecdote sympa : Teddy Riner a sponsorisé l’évènement en nous offrant des kimonos de sa marque Fight Art, cette vidéo a été mise en réseau sur son profil mais j’ai reçu le kimono après l’événement. Donc j’ai été sponsorisé sans porter le produit sur moi ».


Matthieu Scozzari (à droite sur photos à la une et ci-dessous)


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COMMENTS

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    Artiel 12 mois

    Je suis content pour toi tu le mérites bravo et continue à être une belle personne.amities.José.Artiel