AIN | Nicolas Miniggio raconte son « TOR330 Tor des Géants »

AIN | Nicolas Miniggio raconte son « TOR330 Tor des Géants »

L'ultra-traileur de l'Ain a disputé en septembre cette course d'endurance associant longue distance et autonomie (330 km, 24.000 D+) à Courmayeur, (Vallée d’Aoste, Italie).

Votre présentation sommaire et passé sportif, les autres sports pratiqués auparavant ?

 » Nicolas, 40 ans, sapeur pompier professionnel dans le Rhône sur le secteur de Villeurbanne, je pratique le trail depuis 10 ans, c’est en regardant un reportage sur l’U.T.M.B. (ultra trail du Mont Blanc 170 km / 10. 000 d+) que j’ai eu envie de pratiquer cette discipline. J’ai pratiqué vélo de course en Ufolep, karaté, musculation, j’essaie d’être polyvalent et complet « .

Qu’avez-vous déjà couru comme courses avant ce Tor des Géants ?

 » Depuis 10 ans je me fixe 2 objectifs dans l’année : 1 long distance et un intermédiaire. Au départ j’ai commencé le trail avec l’objectif de participer un jour à l’U.T.M.B. Objectif atteint en 2014 où j’ai été finisher en 38 h, et depuis je ne me suis jamais arrêté… j’ai fait le 120 km du Grand Raid des Pyrénées, l’Echappée belle, la Diagonale des Fous, le 360 km Swiss Peaks par exemple…  »


Pourquoi cette course, l’aviez vous déjà faite ?

 » Pour moi l’U.T.M.B était le graal la course qui fait rêver tout ultra-traileur mais à force d’avaler les kms et dénivelés + on en veut toujours plus et le TOR est une course qui me faisait rêver et redouter à la fois (330 km pour 24.000 D+)….

Pour participer à cette course il faut être tiré au sort (forte demande). Donc en attendant d’être tiré au sort j’ai couru l’année dernière le 360 km de la Swiss Peak.., et cette année au bout de 3 tentatives BINGO je me suis confronté à l’ogre « .

Quel était votre objectif (temps, classement) ou tout simplement de finir ?

 » Mon objectif principal était de finir et dans un coin de ma tête finir en moins de 130 h « .


Comment s’est passé la course au fur et à mesure du parcours ? quelles difficultés craigniez-vous et comment les avez-vous passées ?

«  En partant, ma stratégie était simple : le but était de finir la course. Mais mon objectif était de relier les bases de vie. Sur le Tor il y en a 6 au total, à environ 50 km d’écart. C’est là ou l’on retrouve son sac d’assistance et de quoi prendre une douche, dormir et se faire masser. Le sommeil était un facteur que je craignais et je dois dire que cela a été difficile à gérer. Avec l’effervescence dans les bases de vies et mon état de fatigue avancé, il est difficile de trouver le sommeil. Alors je dormais par intermittence de 30’ à 1 h « .

Au niveau météo, qu’en était il, quel temps préférez vous en général ?

 » Dans l’ensemble on a eu beau temps avec quelques périodes pluvieuses mais rien de dramatique. Je pense que je suis comme la plupart des coureurs, j’aime quand le temps et beau et sec « .


Au final, votre temps et classement vous conviennent-ils ? satisfaction ou regrets sur certains points de la course ?

 » Je boucle mon TOR en 128 h je suis assez content mais j’aurais pu faire mieux. Après le dernier col dans la descente j’ai attrapé deux contractures aux quadriceps ce qui m’a stoppé net dans ma progression et obligé à finir les 19 derniers kilomètres en marchant difficilement surtout qu’il me restait 1.500 de D- ce qui m’a fait perdre environ 4 h ! »

Avez-vous bien récupéré, pas de douleurs ou blessures ?

 » Juste après la course mes pieds ont gonflés on aurait dit deux poteaux électriques. Une semaine après, le physique va bien mais les batteries sont encore a plat !  »

Et maintenant dans votre agenda quel nouveau défi vous êtes vous fixé ?

 » Difficile de se projeter après une telle épreuve, il faut un peu de temps pour redescendre sur terre. Mais je pense descendre en kilométrage et pourquoi pas faire la Montagn’hard (110 km / 8.500 d+) et refaire l’Echappée belle (150 km pour 11.400 d+) « .



 

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