Guillaume Debroucker  » J’aime le cross-country, pour moi la discipline de base et l’école de la course à pied »

Guillaume Debroucker  » J’aime le cross-country, pour moi la discipline de base et l’école de la course à pied »

Régulièrement un sportif de la région vous dresse son bilan de l'année 2021 qui s'achève et évoque ses projets pour 2022. (3/40).

Commune de résidence et club sportif ?

 » J’habite La Tour-en-Jarez, petite commune située dans l’agglo nord de Saint-Etienne, et suis licencié à Atousports, un petit club où règne une ambiance familiale et un bel esprit d’équipe. En parallèle, je fais partie du team « Ben Run – Running Conseil », boutique spécialisée dans le running et le trail qui m’accompagne dans ma pratique sportive. »

D’abord présentation sommaire de ton passé sportif et éventuel palmarès :

 » Petit, j’ai joué quelques années au foot et ai gagné quelques cross scolaires, j’aimais bien courir, c’est ainsi qu’à 15 ans j’ai décidé de pratiquer exclusivement le demi-fond en prenant ma première licence en catégorie Minime au Coquelicot Saint-Etienne, club dans lequel j’ai évolué 4 ans avant de courir pour l’ASM Saint-Etienne pendant quelques années également.

Dans les catégories Minime/Cadet/Junior, j’ai remporté quelques titres de Champion de la Loire et du Lyonnais sur des distances comme le 1.500 m, le 3.000 m et le 10 km et fait quelques belles places en cross dont je garde de très bons souvenirs.  »


Quels sont tes points forts et tes distances préférées ?

 » La distance qui me convient le mieux est sans aucun doute le 10 km, c’est ni trop court ni trop long, mais c’est une distance où il faut bien se connaître. J’aime aussi beaucoup le cross-country qui est pour moi la discipline de base, « l’école de la course à pieds » comme on dit souvent, où on laisse le chrono de côté et on est à la bagarre pour la place. Souvent, on y retrouve tous types d’athlètes, les parcours ne sont jamais les mêmes et parfois les conditions sont difficiles. « En cross, l’effort est violent, il faut être puissant et avoir un mental d’acier .  »

Combien d’entraînements par semaine ? Qui est ton coach ?

 » J’arrive à m’entraîner 5 fois par semaine, ce qui représente environ 60/70 km. Avec un peu de renforcement musculaire, on est à peu près à 6 ou 7 heures hebdomadaires.

Depuis 2016, je profite de l’expérience de Michel Villeton dont les conseils me permettent de m’entraîner de manière qualitative et non quantitative, car le plus important pour moi est de prendre du plaisir dans ce sport qu’il faut concilier avec la vie professionnelle et familiale.

Mon but est aussi de montrer l’exemple à mes 3 enfants qui se sont bien pris au jeu depuis quelques années, et je suis fier de leur engagement et de leurs résultats (récemment, mes garçons sont devenus tous les deux champions de la Loire et d’académie UNSS de cross benjamin et minime).


Après une année 2020 tronquée, as-tu été perturbé dans ta préparation ?

 » En mars 2020, la crise sanitaire nous a coupé l’herbe sous le pied… Me concernant, la première course annulée fut le « France »  de cross où j’avais réussi à me qualifier sur le cross long élite, donc forcément il y avait de la déception… mais au final ça n’est que du sport.

Malgré tout j’ai continué de m’entraîner, afin de conserver un certain niveau, autour de chez moi… et j’ai pu participer à quelques rares compétitions en automne. Cela m’a permis entre autres de faire pour la première fois le 10.000 m sur piste de Chassieu que j’ai trouvé très sympa…

Mais la joie fut de courte durée puisque la situation sanitaire n’allait pas en s’améliorant…  »

Avant de la détailler, comment qualifierais-tu cette année 2021 avec cette crise sanitaire ?

«  Sportivement, ce fut une année triste, surtout lorsque l’on est compétiteur. Pour la petite anecdote, avec des copains nous avons occupé notre hiver à préparer un marathon, avec comme objectif de l’effectuer sur un tour d’un km, pour ma part j’ai mis 2 h 50’ ce n’est pas terrible mais c’était à faire au moins pour le défi !  »

Quel en a été le moment fort ?

 » Le 10 km de Vénissieux où je bats mon record personnel en 31’56’’. (Photo de gauche, JM Bazin).

Le manque de compétitions m’avait donné envie de préparer un bon 10 km. Le calendrier des courses automnales m’a permis d’en faire quelques-uns afin de voir où j’en étais, de faire descendre le chrono progressivement et d’arriver en très bonne forme à Vénissieux.

Je suis très content car mon précédent record était 32’02’’ en 2018 à Villeurbanne, et le fait de franchir cette barre des 32’ m’a fait du bien psychologiquement. Et puis, à l’aube des 40 ans, c’est encourageant !


Combien de courses as-tu disputé ?

 » Après l’été, nous avons pu remettre le bleu de chauffe et enchaîner pas mal de courses :

  • la montée de l’Alpe d’Huez (14 km) que j’aime bien faire chaque année car c’est un monument, la course de la Châtaigne qui est la course de mon village où j’ai terminé cette année 3°
  • six 10 km route (Roanne fin septembre en 33’40’’, Parilly début septembre en 33’50’’, Chadrac fin septembre en 33’47’’, Le Coteau début octobre en 32’45’’, Riorges début Novembre en 32’42’’, et Vénissieux fin Novembre en 31’56’’)
  • et 2 cross (le championnat départemental de cross court et le cross Guy Dalban (Firminy) où je termine les deux fois 1° Master).

On peut dire que les objectifs fixés en cours d’année ont été plus qu’atteints ! « 


Quel est ton programme pour 2022 ?

 » Dans un premier temps, l’objectif sera d’effectuer une belle saison de cross dans ma nouvelle catégorie d’âge puisque je viens de passer Master 1, il y a de belles places à faire et une qualif’ au France à aller chercher.

Ensuite, pourquoi ne pas tenter de réitérer un bon chrono sur 10 km à Villeurbanne le 20 mars ? L’avenir nous le dira…  »




Prochain bilan > Anthony Gomes (Course à pied / AFA Feyzin-Vénissieux).


 

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