Hugo Altmeyer  » je considère certains entrainements comme « faire du sport, pour se bouger » « 

Hugo Altmeyer  » je considère certains entrainements comme « faire du sport, pour se bouger » « 

Régulièrement une sportive ou un sportif de la région dresse son bilan de l'année 2021 et évoque ses projets pour la prochaine (35/45).

Commune de résidence et club sportif actuel ?

 » J’habite à Villeurbanne, licencié FFA au club de Coureurs du monde en Isère et au club de triathlon du Stade Français Paris.  »

Présentation sommaire de ton passé sportif et palmarès :

 » Je m’entraine tout seul sans coach car c’est déjà bien assez contraignant par moment la vie de sportif, que j’aime avoir cette liberté dans mon entrainement.

Après avoir pratiqué le foot, tennis puis le biathlon pendant mes années lycées, j’ai toujours couru à côté mais je me suis concentré plus sur la course à pied autour de mes 22 ans, et une pratique du triathlon il y a quelques années mais maintenant je ne fais quasiment plus que du trail et un peu de duathlon (vélo + course à pied)

J’ai couru plusieurs marathons entre 2013 et 2017 sous les 2 h 30, dont un record en 2 h 26 à Marseille. Une belle 24° place sur l’IRONMAN de Nice en 2017. Mais depuis je m’axe sur le trail.
J’ai plusieurs belles victoires dans les courses de la région, dont le Lyon Urban Trail (LUT) ici, et des beaux souvenirs sur la Pierra Menta Trail.  »


Tes points forts et préférences ?

 » Je me considérerai comme un coureur « puncheur » j’aime l’explosivité, les formats trail entre 15 et 25 km avec des petites bosses et quand même quelques portions plates pour la vitesse.

Je m’entraine 6 jours par semaine, même si je considère certains entrainements comme « faire du sport, pour se bouger ». Généralement sur 1 h après le travail en semaine et si possible un peu plus long les week-ends, l’hiver via le ski de fond, le printemps via le vélo, et c’est plus en été que j’arrive à courir plus de 2 h à l’entrainement.

Ma faiblesse principale, est sur des formats plus longs et plus montagneux, je n’ai pas l’entrainement le plus adapté et après 3 h d’effort à haute intensité, mon corps et mon esprit baissent de régime. Je vais devoir travailler une autre gestion pour les courses plus longues qui m’attendent. Même si je garde pour l’instant une préférence pour les formats plus courts inférieurs à 30 km où on peut plus facilement partir à « fond » et avoir des sensations de vitesse en courant.  »

Après une année 2020 tronquée, as tu été perturbé dans ta préparation ?

 » L’année dernière était vu comme une demi-saison, j’avais anticipé qu’on ne courrait pas avant le printemps donc l’hiver dernier a été très léger d’un point de vue sportif. Je n’ai quasiment fait aucune intensité avant mars.

Cela faisait du bien aussi de faire du sport santé, sans planning, en pouvant courir avec des amis sans objectif. « 

Avant de la détailler, comment qualifierais tu cette année 2021 avec cette crise sanitaire ?

 » Forcément le 1° trail fin juin a été difficile, vu qu’il fallait se décrasser et que je manquais de dénivelé dans les jambes. De plus en comparaison avec certains, notamment ceux habitant dans les Alpes, habitant à Lyon, les « citadins » comme moi, ont été pénalisés pendant le printemps où on ne pouvait pas partir à plus de 10 km pour faire du dénivelé…

Ensuite avec l’enchainement des courses, plus de temps passé en montagne et une certaine garantie que les courses allaient se maintenir, la motivation et les jambes sont revenues.

Mes sensations se sont donc améliorées de manière progressive jusqu’à retrouver mon meilleur niveau cet automne.  »

Quel en a été le moment fort ?

 » Le moment fort de l’année 2021 a été les championnats de France de trail court en Alsace, où je prends une 7° place, le meilleur résultat possible vu les coureurs devant moi et sans préparation spécifique le mois qui a précédé.  »


Combien de compétitions as tu disputé, tu en as découvert de nouvelles ?

 » En 2021, j’ai découvert un trail, RESTONICA en Corse, début juillet où j’ai enchainé un 17 km puis un 33 km en à peine 12 h. Fin juillet, j’ai répliqué sur le trail de MEGEVE, avec 2 courses en 2 jours.

En août par contre, j’ai été plus « modéré », avec le trail de MERIBEL que j’ai gagné sur le 25 km, et une 2° place sur le 27 km du BELIER de La CLUSAZ.

Après les championnats de France fin septembre, j’ai fait notamment fini 2° sur le format 16 km de la MAXI-RACE d’Annecy, puis une victoire sur le LYON URBAN TRAIL (format 24 km) et une semaine après une victoire sur un trail national à EPERNAY sur 31 km.

Ma seule déception de la fin d’année a été mon « abandon » sur la SAINTEXPRESS, après une première moitié de course en tête où j’étais bien et dans ma course, je prends froid et j’ai une grosse perte d’énergie à partir du 25/30° km. Je finis malgré tout la course, car il fallait bien rentrer…  »

Petit bilan sportif, as tu atteint tes objectifs ?

 » En tout cas la 2° partie de 2021 m’a permis de voir que je n’étais pas « fini » à ce niveau, j’arrive encore à me surpasser et à prendre du plaisir dans l’effort en course.

Reprendre une certaine rigueur à l’entrainement et dans la vie de tous les jours m’a fait aussi du bien.  »


Quel est ton programme pour 2022 ?

 » Sur 2022, j’espère bien figurer sur 2 courses importantes, les France de trail court (fin mai en Auvergne) et sur l’OCC de l’UTMB (fin août).

Mais pour commencer la saison je serai sur le Trail Givré le 6 février et celui des Cabornis début mars.

Ensuite quelques duathlons avec mon club au printemps et cet été des trails de 40 km environ pour préparer l’OCC. Et en fin d’année, si je peux faire un marathon ou un 10 km pour battre mes (vieux) records maintenant, cela me ferait plaisir.  »



Prochain bilan > Ella Homawoo (ASVEL Athlétisme).



 

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