Pierre Michel  » pour un coureur habitant la région lyonnaise la Saintélyon est presque un passage obligé « 

Petite présentation :

« J’ai 53 ans, je suis principal de collège (éducation nationale) dans le Haut Beaujolais, je réside toujours à Communay ».

Depuis quand pratiquez- vous la course à pied ? d’autres sports avant ?

« J’ai commencé la pratique de la course à pied avec l’athlétisme, dès le collège. J’ai fait de la piste (400 m haies, saut en hauteur, relais) jusqu’au bac, puis avec les études, je me suis mis à courir pour le plaisir et m’entretenir, donc j’ai peu à peu basculé sur les sports d’endurance : ski de fond, triathlon, course sur route.

Ayant toujours eu l’habitude de me balader et courir en montagne, j’ai eu l’occasion de participer à des courses par étapes au Maroc (Haut Atlas) et au Mexique (traversée Veracruz / Acapulco) étant étudiant.

Lorsque le trail s’est développé, je m’y suis mis de façon naturelle, en arrêtant la course sur route, devenue trop monotone… »

Licencié en club ? depuis quand ?

« Licencié au CSF athlétisme à Fontainebleau (77) pour mes débuts (de 10 ans jusqu’au bac), et donc à l’AFA Feyzin-Vénissieux depuis une dizaine d’années ».

Vos points forts dans cette discipline ?

« Je n’aime pas le plat ! Donc clairement la dénivelée, et en particulier les montées… »

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Principales courses déjà au compteur ?

• Marathon du Mont Banc 2012 (42 km / 2.515 m D+)
• Tour des glaciers de la Vanoise 2013 (65 km / 3.740 m D+)
• SaintéLyon 2014 (72 km /1.780 m D+)
• Trail Verbier Saint Bernard 2015 – Traversée (60 km / 4.390 m D+)
• OCC 2015 (course UTMB, 53 km / 3.330 m D+)
• Templiers 2015 – Intégrale des Causses (62 km / 3.430 m D+)
• CCC 2016 (course UTMB, 101 km / 6.140 m D+)
• UT4M 160 challenge 2017 (176 km sur 4 étapes / 11.970 m D+)
• UT4M 100 master 2018 (91 km / 5.450 m D+)
• ULTRA 01 2020 (174 km / 7.230 m D+)
• Grand trail de l’Izoard 2021 (84 km / 5.680 m D+)
• MIUT 85 2022 – Madeira Island Ultra Trail (82 km / 4.780 m D+)
• Volvic Volcanic Expérience Trail 2022 – Ultra trail terra volcana (80 km / 2.700 m D+) ».

Des anecdotes ou souvenirs sur la course à pied ?

« Mes meilleurs souvenirs :

• Lever de soleil de toute beauté sur les aiguilles de Chamonix et le Mont Blanc lors de la CCC 2016, après 90 km et 20 h de course, en haute montagne : magique, ça vaut la peine d’avoir fait le détour !
• Passages vertigineux et magnifiques lors du MIUT 85, dans les falaises entre les Picos Ruivo et De Aeiro à Madère
• … et tous les moments de partage avec la famille et les copains de club qui gèrent l’assistance sur les plus gros ultras ! Le trail est un sport individuel, mais c’est souvent une aventure collective ! »

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Pourquoi la Saintélyon, aviez- vous déjà disputé une de ses courses ?

« Pour un coureur habitant la région lyonnaise, c’est presque un passage obligé ! J’avais déjà couru la Saintélyon 2014, sur le grand parcours.

Ayant beaucoup couru en début de saison, j’avais envie de refaire une dernière course avant l’hiver, sur une distance encore pas trop exigeante : le choix de la Saintexpress était idéal ! »

Comment et depuis quand avez-vous préparé cette épreuve ?

« Gros début de saison avec 2 ultra-trails pour lesquels j’étais inscrit depuis les années COVID (2 reports successifs !) : MIUT 85 et VVX 80. L’été a été plutôt tranquille, rando en montagne, j’ai repris un entrainement correct depuis début octobre (3 à 4 séances par semaine) ».

Quel était votre objectif au départ ?

« Je pensais aller un peu plus vite, mais les conditions météos difficiles ne m’ont pas aidé ! Je suis à ma place côté classement, pas de surprise ! (1098° sur 5.300 classés) ».

Comment s’est passée la course ?

« Très bien durant la première moitié : départ avec une bonne météo à Sainte Catherine, passage au point haut de la course avec des sentiers techniques favorisant les trailers. Puis le brouillard est venu jouer les troubles fêtes dans les descentes techniques, avec la pluie et la boue, limitant énormément la visibilité.

La seconde moitié, après Soucieu, est très (trop !) roulante pour moi, avec beaucoup de bitume, et peu de passages techniques : cela avantage les routiers ! La pluie incessante a durci les muscles, avec la fatigue et la répétition des chocs sur route.

Mais globalement, la course s’est bien passée, je n’avais de toute façon pas d’objectif particulier, je voulais juste me faire plaisir… »

Comment vous-sentez à présent, satisfaction ou déception ?

« Plutôt satisfait d’avoir su gérer des conditions difficiles avec la pluie, le brouillard, la boue et le froid, même si c’est un peu pour cela qu’on vient sur la SaintéLyon. Dans ces cas-là, c’est souvent la tête qui fait avancer, et qui permet de faire abstraction du reste ».

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Au programme, récupération et ensuite dans l’agenda sportif ?

« On va délaisser un peu les baskets, et commencer à préparer les skis de fond, en espérant que les conditions seront bonnes cet hiver pour se faire plaisir sur les skis.

On reprendra l’entrainement trail (même si le ski nordique est une activité parfaitement complémentaire en vue du trail) plus spécifique en mars, avec comme objectif (entre autres) le grand trail du Saint Jacques début juin (75 km / 3.100 m D+) ».

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Classements complets sur : https://saintelyon.livetrail.net

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