Sébastien Hours » En 2022, j’avais voulu axer mes objectifs sur deux marathons internationaux «
Le coureur de l'ESL Pierre-Bénite et du team TDR Craponne qui a remporté plusieurs courses estivales reviendra sur la mythique distance du marathon qui le passionne.
Petite présentation ?
» J’ai 34 ans, bientôt 35, je suis ingénieur en informatique, et plutôt précisément dans le domaine de la qualité logicielle chez un éditeur qui s’appelle ELCIA, basé à Brignais, où je réside également ».
Club sportif actuel ?
» Je suis licencié à l’ESL Pierre-Bénite depuis 18 ans. Nous avons un bon groupe d’entrainement avec une belle ambiance et un super coach qui me suit depuis mes débuts : Philippe Rémy.
Je suis également membre du team TDR Craponne géré par Loic, et ce depuis déjà plusieurs années et qui compte de nombreux athlètes et triathlètes de qualité, jeunes et moins jeunes ».
Ton année 2021 avait été qualifiée de reprise, comment l’as-tu analysée et qu’en as-tu tiré ?
» L’année 2021 constituait l’année de remise en route après une année 2020 quasi sans compétitions pour tout le monde.
C’est surtout la fin d’année qui s’était bien passée avec une belle Saintexpress où j’avais pris une belle 3° place, assez inespérée après une blessure au mollet que j’avais contracté au marathon de Berlin ».
Quel était ton objectif en démarrant l’année 2022, ton programme de courses ?
» En 2022, j’ai voulu axer mes objectifs sur le marathon, dans un premier temps sur celui de Rotterdam au printemps, et celui de Valence en décembre.
L’hiver s’est soldé par une blessure au mollet, grosse faiblesse chez moi, lors des inter-régionaux de cross. J’arrive donc à Rotterdam avec une prépa un moins efficace que souhaitée. Pas de surprise, je ne bats pas mon record de 2 h 27 et finis en 2 h 31.
L’été est plutôt axé sur les courses natures, avec quelques victoires sur des courses que j’affectionne, comme le Trail de Francheville, les Foulées de Beauregard, mais aussi le trail des Tard-Venus qui fut ma toute première course il y a ..longtemps !
Puis très grosse prépa marathon à partir de l’automne, avec beaucoup de km, accompagné des copains de club qui préparaient aussi Valence.
Petite aparté pour courir le Lut By Night avec mon entreprise, mais comme d’habitude, je finis sur la 2° marche
La prépa marathon s’est très bien passée, à part une douleur à la hanche qui est arrivée en fin de prépa. Mais la course ne s’est pas déroulée comme prévue. Après un premier semi dans les temps (je visais 2 h 26), je prend un gros coup de fatigue assez inexpliqué dès le 23°. J’avais juste envie de m’allonger sur le côté et dormir.. Je finis tout de même en 2 h 32 en bataillant avec ma tête.
Je me casse les dents à essayer de retrouver mon niveau sur la distance, mais je suis tellement passionné par cette distance que je vais sûrement m’y recasser les dents en 2023 ».
Quelles conclusions en ressors tu ?
» En terme de courses, je reste déçu de ne pas avoir battu mon record sur marathon.
En terme sportif, très content de l’émulation que l’on a pu avoir avec le groupe pour préparer le marathon de Valence, tout le monde se tire vers le haut et est motivé pour progresser, et c’est un vrai plaisir d’aller s’entrainer.
Aussi, avec le temps qui passe, je suis satisfait de garder intacte cette passion malgré des chronos moins bons que par le passé. La course à pied est pour moi un art de vivre, voir une religion. Et cela durera tant que le corps me le permettra ».
Dans quel domaine as-tu eu la sensation d’évoluer ou progresser ?
» Je pense avoir progressé dans la gestion de l’entrainement et des allures. Grâce à ça, j’ai pu faire la prépa marathon avec un gros volume d’entrainement (environ 125 km de moyenne sur 12 semaines).
J’ai aussi progressé sur l’alimentation, car ceux qui me connaissent savent que je suis gourmand. Reste à dompter la distance du marathon…»
Ton programme sportif de 2023 est-il déjà établi ?
» J’ai déjà prévu les grandes lignes, qui passeront forcément par des marathons. Je retournerais à Valence en décembre, et je ferais probablement quelques trails cet été. Peut-être un marathon aussi en Avril en fonction de la vitesse à laquelle je me remets du dernier.
Mais avant, cela passera par la saison de cross et l’envie d’aller aux championnats de France, en Bretagne cette année. Tout crossman qui se respecte sait que des championnats de France en Bretagne ne se loupent pas, car l’ambiance là-bas pour ce genre de courses est incroyable ».
Prochain bilan >> Alexandre Lloveras (Cyclisme Handisport)