Suzanne Cariant » Le marathon : une grande histoire personnelle, une passion pour cette distance unique «

Suzanne Cariant » Le marathon : une grande histoire personnelle, une passion pour cette distance unique «

L'athlète de l'AS Caluire garde un regard positif sur 2002 où elle a amélioré ses records sur semi et sur piste et décroché une double médaille de bronze au marathon de Deauville.

Petite présentation

» J’ai 38 ans et je suis coach sportif. Je travaille en tant qu’indépendante dans le milieu sportif, où j’ai lancé ma boite de coaching.

Je vis à Sathonay-Camp avec ma famille, dont mes deux enfants âgés de 10 et 3 ans ».

Club sportif actuel ?

» Je suis actuellement licenciée au club de l’AS Caluire depuis 2018.

Je suis également entraîneur dans ce club, auprès du groupe compétition. Nous sommes 3 entraîneurs au total ».


L’année 2021 avait été sportivement la plus belle, comment l’as-tu analysée et qu’en as-tu tiré ?

» Mon année 2021 a été et restera une très belle année sportive dans mon parcours, notamment parce que je revenais de ma dernière grossesse. Cela a été une année forte en travail mental pour être prête à m’engager tant physiquement que mentalement dans la prépa d’une compétition. (Et ce quelle que soit la distance).

Chaque année m’a fait grandir et m’a permis d’enrichir mon expérience de coureuse ».


Quel était ton objectif en démarrant l’année 2022 et ton programme ?

» L’année 2022 a été découpée en 3 cycles :

  • semi-marathon de Feurs en mars.
  • Saison sur piste avec le championnat de France masters sur 5.000 m. (mai/juin).
  • Saison sur route dès septembre avec en gros objectif le championnat de France marathon à Deauville.

J’ai vécu une belle prépa pour le semi en croisant les cross et la route pour aboutir à mon RP sur semi en 1 h 20.

Après ce semi, j’avais prévu d’aller à Vienna, en Autriche, pour le 10 km. Cette course fait partie des plus belles : j’ai vécu un grand moment en tant que coureuse en remportant le 10 km. J’ai vécu un moment unique en étant accompagnée par la moto des organisateurs et l’hélicoptère, ce fut un grand moment !

Ma saison sur piste a été ma plus belle avec mon record sur 800/1.500/3.000/5.000. J’ai une véritable passion pour les compétitions sur piste. J’aime l’ambiance et l’entraînement demi-fond. Cela a été une très belle partie de l’année avec la médaille d’argent aux 🇫🇷 de masters sur 5.000m.

Le marathon est une grande histoire personnelle : mon entrée en course à pied et une passion pour cette distance unique.

La prépa marathon pour Deauville s’est très bien passée avec un record sur 5 km à Parilly en 17.52. J’ai également couru au semi-marathon du Run In Lyon où je réalise mon 2° meilleur chrono en 1 h 22, et en terminant 2° de la course.

Concernant le marathon de Deauville, nous étions nombreux du club à s’y être déplacé. Nous étions une équipe de filles sur cette distance.

Le marathon a été très éprouvant physiquement et mentalement. La météo n’était pas du tout adaptée pour moi sur ce type de distance.

J’ai souffert des conditions météos mais je me suis rendue compte que j’avais bien plus de mental que je ne le croyais. Je n’ai rien lâché et je me suis battue en terminant en 2 h 57, médaille de bronze chez les masters 0, médaille de bronze en équipe ».


Quelles conclusions en ressors tu ?

» Le marathon c’est un moment fort où l’on peut exprimer tout le travail fourni. J’ai eu le sentiment de ne pas avoir eu cette occasion à Deauville. C’est aussi la beauté de ce sport : rien n’est mathématique. Mais l’envie et la motivation sont restées intactes !

Je garde un regard positif sur cette année 2022 : de la persévérance, du travail et du plaisir ».

Une ou deux petites anecdotes ?

» Je ne sais pas si l’on peut les considérer comme des anecdotes mais je crois que rien n’est plus fort que de voir ses enfants nous encourager sur les compétitions. Voir et entendre mes fils sur mes courses aura été les moments les plus forts dans ma vie de coureuse.

Transpirer ses valeurs a bien plus de poids que de leur dire que ce sport est beau ».


Dans quel domaine as-tu eu la sensation d’évoluer ou progresser ?

» J’ai le sentiment cette année d’avoir une approche différente avec une envie profonde de dépasser toutes mes limites sans me poser de barrières. Au meeting du MNEL, je n’aurais jamais imaginé réaliser 4.43 sur 1.500 m.

« Ce que l’esprit veut, le corps peut ». C’est le résumé de mon année ».


Ton programme de 2023 est-il déjà établi ?

» L’année 2023 va ressembler dans le découpage à celui de l’an dernier parce que je tiens à ma saison sur piste. Mais j’ai une approche différente avec une volonté d’aller aussi loin que possible.

Cette année je vais commencer par la saison de cross en espérant aller jusqu’au France. 2 semaines après les France de cross a lieu le championnat de France de 10 km où je serai présente. Par la suite, je veux revenir sur piste sur 1.500/3.000 m avec le championnat de France masters.

Et la fin d’année sera consacrée à la route avec évidemment un marathon qui restera à définir ».

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Prochain bilan >> Laurent Derain (Cyclisme)

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