Brice Puthod : « Un métier en évolution depuis des années, ce qui me plait c’est la compétition sportive ! »
Le rugby à XV est une histoire de famille pour ce genassien de coeur devenu préparateur physique au LOU Rugby sur la partie sport science.
Présentation sommaire :
» Bientôt 40 ans, je réside sur la commune de Vaulx-en-Velin, à mi-chemin entre le stade de Gerland et ma commune de coeur Genas-Azieu. Je suis préparateur physique de l’équipe du LOU Rugby, sport scientist «.
Ton parcours sportif ?
» Il est assez hétéroclite, j’ai débuté par le football, où mon père était éducateur et dirigeant et où mon frère jouait, puis le handball et le tennis, tout ça a l’ESGA.
A 11 ans, je me suis tourné vers le rugby, j’ai débuté a l’US Meyzieu, et depuis ce sport fait partie intégrante de ma vie «.
Comment as- tu démarré le rugby (tes clubs, ton niveau et palmarès) ?
» Ma famille m’a orienté vers ce sport tout simplement ! Mon père y avait joué et mes cousins étaient des inconditionnels du CSBJ, et à l’époque ce club brillait en France. Au final, tu fais l’essai…tu es transformé ! «
A quel poste as tu joué ?
» J’ai fait mes classes à Meyzieu, je suis revenu jouer à l’ESGA Rugby l’année du baccalauréat. A l’époque, Jeff Tordo était le parrain du club et il m’a emmené avec lui à Saint-Savin en Fédérale 2. Après un an, je suis parti à l’US Bressane en fédérale 1 puis Vienne en fédérale 2, le Stade Auto Saint-Priest en fédérale 3 et j’ai fini par un retour à l’ESGA Rugby, avec les copains «.
Tes points forts et préférences ?
» Je jouais 2° ou 3° ligne. Plutôt 2° ligne de devoir comme certains disent, même si au final troisième ligne centre est le poste où je prenais le plus de plaisir.
Je ne sais pas si j’avais des points forts 🙂 peut-être l’intelligence en touche et la vision du jeu et un peu de vitesse que j’ai perdu avec l’âge «.
Des idoles dans ce sport et tes clubs préférés ?
» Après presque 20 ans dans le monde professionnel, dur de trouver des idoles…J’ai eu la chance de travailler avec Georges Smith, Lionel Nallet, Sébastien Chabal, Frédéric Michalak ou Mathieu Bastareaud et maintenant Josua Tuisova (pardon à tous les autres mais je ne peux tous les citer)…
Mais on peut rester sur un ovni, Jonah Lomu ! Qui ne se souvient pas de lui, notamment lors de la coupe du monde en 1995.
Comme évoqué précédemment, le CSBJ des années 90 et depuis 2006 le LOU Rugby resteront toujours mes clubs. Même si lors des derniers derbys en Pro D2, mon coeur était rouge & noir ! «
Quelle fonction occupes- tu actuellement et où ?
» Actuellement, je suis préparateur physique au LOU Rugby sur la partie sport science.
Cela consiste a traiter, analyser toutes les données, notamment les GPS, afin d’améliorer la performance individuelle de chaque joueur, donc collective de l’équipe «.
Qu’est ce qui te plait le + et quelle est ta formation ?
» Ce qui me plait ? Bien sûr, la compétition sportive ! Devoir travailler pour réussir, se remettre en question,
innover pour être le plus performant et ainsi obtenir des résultats en championnat ou coupe d’Europe. Notre
métier est en évolution depuis des années, la technologie nous oblige a nous renouveler et progresser.
Je suis diplômé de l’Université de Lyon où j’ai suivi un cursus STAPS classique avant de basculer en master Préparation physique «.
Une petite anecdote ?
» Dur de choisir une anecdote seulement, mais on va dire le fait de faire la première demi-finale au Groupama Stadium, 5 km de chez moi, 5 km d’Azieu, le stade qui touche mon lycée (Charlie Chaplin) et toute ma famille dans le stade…
J’en ai encore des frissons ! Et puis je ne peux pas oublier la victoire en Challenge Cup, au vélodrome de Marseille, en mai dernier… On ne souvient seulement des vainqueurs ! «
Et enfin, qu’est- ce que ton activité associative t’a apportée dans ton parcours pro ?
» Mon activité associative repose sur 2 expériences enrichissantes, tout d’abord au sein de l’ESGA Rugby puis ensuite au sein du bureau des élèves de mon université.
J’y ai rencontré des personnes incroyables, et ces expériences m’ont tellement appris sur tous les aspects des associations que je ne peux que conseiller aux jeunes de s’y investir (dans leur club ou leur bureau des élèves) «.
