Bastien Joint : « Intéressé au vu de mes engagements en association mémorielle, par l’âme de l’évènement »

Petite présentation

» J’ai 28 ans et je suis directeur de cabinet et enseignant à l’université, Jean Moulin Lyon III en droit.

J’habite à Caluire depuis toujours ! J’ai la chance d’y être élu depuis 2020 et d’avoir en charge la mise en place d’un projet d’agriculture en ville «.

En quoi consiste ce projet local ?

» Le but est de pouvoir en circuit extra court fournir la cuisine centrale pour atteindre à terme le 100 % bio dans nos écoles pour les fruits et légumes.

Je souhaite également mettre en place un circuit pédagogique qui reliera la ferme, la cuisine et la plate-forme de compostage. Le projet s’inscrivant dans une logique circulaire «.

Vous êtes d’autre part engagé dans le devoir de mémoire ?

» Je suis également, et notamment président du Souvenir Français de Caluire et délégué général adjoint pour le département du Rhône.

Notre but principal est de participer aux commémorations, d’entretenir les tombes des soldats et d’accompagner les projets mémoriels dans les écoles et les collèges «.

Vous pratiquez aussi la course à pied et avez récemment disputé un trail ?

» Oui, je cours depuis trois ans.

Il y a quelques mois, à l’occasion d’un café avec un ami qui travaille dans l’organisation de grands évènements sportifs, nous venons à évoquer le Trail des Maquisards. Je suis tout de suite intéressé au vu de mes engagements comme président d’association mémorielle par l’âme de l’évènement et la volonté très forte des organisateurs d’imaginer un temps sportif sur la base de notre Histoire et de celle des habitants de notre Région.  Les maquisards de l’Ain par leur bravoure, leur abnégation, la foi dans leur pays qui dépassait tout pour eux méritent qu’on se souviennent et qu’on ait à l’esprit leur mémoire dans chaque instant difficile à surmonter. 

J’ai donc décidé de m’inscrire alors que je n’avais jamais participé à des 10 km et encore moins à un trail. J’ai été frappé de voir une organisation récente (ce trail en était à sa 2° édition) mais structurée qui, de l’accueil au départ, jusqu’à l’arrivée a montré sa solidité. 

Comme je ne connaissais pas les trails, j’avoue ne pas l’avoir préparé ni sur le fond ni sur la forme. Sur la forme d’ailleurs, lorsque nous sommes arrivés aux abords du lac Genin, il y avait de la neige au bord de la route et j’ai appréhendé le froid étant assez peu vêtu. Finalement, le départ était tellement galvanisant que nous en avons tous oublié le froid. Le chant des partisans a retenti et nous sommes partis en démarrant le parcours avec du dénivelé positif dans la boue et un peu de neige, à la frontale. S’en sont suivis 8 km dans les bois, galvanisants avec une descente globalement constante jusqu’à l’arrivée dans la ville d’Oyonnax où il restait 1,5 km à parcourir. 

J’ai ressenti un tel sentiment de plénitude à l’arrivée. Le fait de finir cette course, sûrement modeste pour beaucoup, c’est pour moi le symbole fort que le bonheur se trouve toujours dans l’effort et dans le dépassement de soi pour atteindre ses objectifs. C’est si énergisant «. (à droite sur la Photo à la Une).