Richard Neme : « Il est important de participer et de s’investir dans la vie associative et sportive du club »
L'athlète porte depuis 20 ans les couleurs de l'AS Caluire et en parallèle la casquette de bénévole lors des diverses organisations de son club.
Petite présentation
» J’ai 64 ans, je suis Architecte DPLG, indépendant en activité et je réside à Lyon «.
Ton club sportif actuel ?
Présentation sommaire de ton passé sportif et éventuel palmarès :
» Reprise de la course à pied depuis 22 ans, mon plus beau palmarès ce ne sont pas les podiums mais d’« être toujours en course ».
Une dizaine de participations à la Saintélyon sur tous les formats, avec un peu plus de 8 h 30 sur ma première en solo, alors que je n’avais jamais dépassé les 20 km, un mois avant cette course, courses en relais avec marathon en moins de 3 h ou plus de 60 km en 4 h «.
Tes points forts et distances préférées ?
» Je préfère des courses à allure variée plutôt que la régularité du temps au km des épreuves sur route type 10 km ou marathon, pour être à l’écoute de mes sensations trail d’environ 20 km mais aussi les courses en relais qui permettent des moments collectifs intenses «.
Combien d’heures d’entrainement par semaine, où et coaché par qui ?
» 3 à 4 h sur 3 séances réparties dans la semaine.
A Caluire avec Hervé Patras comme 5° coach depuis mon arrivée, le groupe étant parfois nombreux et pas homogène, il s’est entouré d’une équipe de suppléants, on l’assiste lorsque c’est nécessaire «.
Comment s’était passée l’année 2022 et quelles courses as-tu disputé ?
» L’année 2022 est vraiment l’année de l’après Covid, la reprise d’une vie de club.
Je ne sais plus je vais regarder mes tee-shirts de sport dans mon placard : Marseille-Cassis, Semi de la Côte Chalonnaise, Trail Rhône Saône de Caluire, 10 km de Nichelino (Italie) dans le cadre du jumelage avec Caluire etc… «.
Un moment fort et as-tu atteint tes objectifs ?
» Bonne sensation après le semi de la Côte Chalonnaise me permettant après l’épreuve d’aller soutenir et accompagner ceux du groupe qui peinaient sur le marathon car la course n’est pas forcément une pratique solitaire, bien que semblant individualiste, elle peut faire vivre des moments de partage.
Mon objectif principal est d’accompagner de nouveaux pratiquants en essayant de communiquer cette passion «.
Et ton programme pour cette année 2023 ?
» En ce début d’année mon projet est principalement axé sur la préparation du marathon de Barcelone, bien que cela ne soit vraiment pas une épreuve qui me réussisse, après 7 à 8 participations je dois me rendre à l’évidence avec peu de résultats, c’est vrai que dans le cas d’une partie d’entre eux, je ne suis qu’accompagnant donc sans recherche d’un chrono personnel.
Mais cette année, c’est un projet collectif du groupe avec de nouveaux coureurs de tous âges qui viennent nous rejoindre au club, et pour eux elle représente un Graal, donc c’est l’occasion en les accompagnant de leur faire vivre ce rêve.
Depuis le début d’année j’ai participé à 2 ou 3 épreuves comme le semi de Saint-Priest et le Trail des Côteaux du Lyonnais sur distance d’environ 20 km en sorties préparatoires «.
Tu es aussi présent comme bénévole sur les épreuves du club ?
» Effectivement, je suis aussi bénévole lors des courses organisées par le club comme le 10 km et le trail de Caluire, enrôlant aussi ma compagne dans l’aventure.
Très souvent signaleur et parfois serre-file de l’épreuve comme l’année dernière sur le trail du 15 km pour assurer la fermeture de la course, en réalisant le parcours et s’assurant qu’aucun coureur ne reste derrière, récupérant les éléments du balisage, pour remettre dans l’état initial le parcours.
Je trouve important de participer à la vie du club, si je renouvelle depuis 20 ans mes adhésions à l’AS Caluire, ce n’est pas pour uniquement dans le but d’améliorer mes performances mais surtout pour vivre ensemble des moments forts, nous ne sommes pas seulement consommateur de services mais il est important de s’investir dans la vie associative et sportive de l’AS Caluire «.
Et une petite anecdote pour conclure ?
» Mon parcours sportif était mal commencé, réformé pour un handicap moteur au service militaire, de mauvais diagnostics médicaux me laissant prévoir une dégradation de mon état.
J’étais très loin de penser pouvoir recourir. Puis un jour, un ostéopathe m’a conseillé le port d’une talonnette j’ai progressivement vu des améliorations, dans ma vie de tous les jours et même envisagé la reprise de cette pratique sportive dont je suis dépendant «.