Eliott Treilles « Primordial de garder un club phare dans la région et d’autant plus tout le secteur amateur »
Le volleyeur membre de l'ASUL Lyon Volley-Ball depuis 5 ans, évoque son parcours mais aussi les soucis de son club qui va être rétrogradé pour cause de difficultés financières.
Petite présentation
« J‘ai 29 ans et j’habite actuellement à Tassin-la Demi-Lune, dans l’ouest lyonnais ».
Votre parcours sportif depuis l’enfance et éventuel palmarès ?
« J’ai démarré le Volley–ball à l’âge de 14 ans après avoir testé de nombreux sports (football, judo, tennis.). Mes parents ont longtemps joué au volley (notamment mon père qui a entrainé une équipe féminine professionnelle pendant plusieurs années), c’est donc naturellement que je me suis porté vers ce sport.
J’ai effectué un sport étude au lycée de Riom (Puy–de–Dôme) puis à 18 ans, j’ai intégré le centre de formation de l’Arago de Sète (actuellement en ligue A). Je suis resté quatre ans, en alternant équipe réserve, équipe professionnelle et mes études STAPS.
Au terme des quatre années Sétoises, j’ai signé mon premier contrat professionnel à Avignon. La première année, nous terminons premier de la Division Elite (3° division nationale). Cela nous a donc permis d’accéder à la ligue B.
La deuxième année fut plus compliquée sportivement avec peu de temps de jeu, j’ai donc décidé de signer à l’ASUL LYON Volley. Club dans lequel j’évolue depuis cinq ans.
Un titre de champion Elite à nouveau, puis un titre en Nationale 2 (après une rétrogradation administrative). Une nouvelle montée en Ligue B également l’an passé, à la suite d’une très belle saison 2021–2022 en Elite. Cette année en Ligue B fut très intense sportivement, avec une saison difficile à nouveau sur le plan administratif pour le club.
Je joue actuellement libéro, facilement reconnaissable car j’ai un maillot différent de mes coéquipiers sur le terrain. Un poste particulier car je ne peux ni servir ni attaquer. L’axe principal du libéro est la défense. C’est un rôle de l’ombre qui requiert vivacité, coordination et une grande explosivité ».
Quelques anecdotes et moments forts de votre carrière sportive ?
« Je retiens de ma carrière mon premier match en professionnel avec Sète, car ce monde particulier était encore tout nouveau pour moi. L’ambiance, la pression et l’engouement autour du terrain était incroyable !
Je repense beaucoup aussi aux deux titres remportés avec Avignon et Lyon, une consécration de plusieurs années de travail et de sacrifices ».
Vos projets et ambitions pour cette année ?
« L’année qui arrive s’annonce particulière. Le club étant en difficultés financières, nous devons à nouveau quitter la Ligue B et redescendre d’une, voire deux divisions pour sauver le club.
Il semble primordial de garder un club phare dans la région Rhône-Alpes, mais il est d’autant plus important de garder tout le secteur amateur. L’ASUL LYON VOLLEY compte plus de 400 licenciés, des équipes jeunes, loisirs, une section Volley assis et de nombreux bénévoles…
L’objectif est désormais de structurer le club, afin de retrouver peut–être dans quelques années l’une des deux divisions professionnelles ».
Et pour conclure ?
« A côté du volley, je suis professeur d’EPS au collège. Un métier qui me permet de trouver un bon équilibre de vie, de rencontrer du monde, de partager ma passion et de transmettre les valeurs importantes du sport ».