Elisa Bujnowskyj « J’ai Paris 2024 en ligne de mire et veux voir grand en tant que joueuse de petite taille »

Elisa Bujnowskyj « J’ai Paris 2024 en ligne de mire et veux voir grand en tant que joueuse de petite taille »

La joueuse de Parabadminton de l'est lyonnais qui souhaite obtenir le statut de sportif de haut niveau est dans la course pour disputer les Jeux dans la capitale.

Présentation sommaire

« Agée de 27 ans, nouvelle joueuse de Parabadminton, participant aux jeux et mondiaux en mixtes et en simples. Je réside entre deux communes : Genas, Satolas et Bonce ».


Votre parcours sportif et éventuel palmarès ?

« Je suis joueuse de Parabadminton depuis peu dans le but d’obtenir par la suite le statut de Sportif de Haut Niveau. Je m’entraîne aujourd’hui de manière intensive et quotidienne au Pôle Espoir de Nantes et le jeudi soir au club de Villette-d’Anthon (38) en vue d’être qualifiée pour les Jeux de Paris 2024 ».

Club sportif actuel et depuis quand ?

« Je suis licenciée dans le club de badminton de Villette-d’Anthon et je m’entraîne du lundi au jeudi au CREPS de Nantes ».


Vos points forts dans la discipline ?

« Depuis mon arrivée sur le circuit en décembre 2022, j’ai progressé rapidement et je suis à présent dans la course pour les Jeux de Paris 2024 puisque le Parabadminton a fait son apparition aux Jeux Paralympiques de Tokyo à l’été 2021 pour la première fois de son histoire.

Je me suis fixé des objectifs personnels : intégrer le mondial en simple et en mixte puis être Championne Paralympique à Paris en 2024 ».

Combien d’heures d’entrainement par semaine, où et coachée par qui ?

« Par semaine je m’entraine du lundi au jeudi au CREPS de Nantes (9 h-12 h 14 h-18 h) puis le jeudi soir (de 19 h jusqu’à 22 h 30) au club de Villette-d’Anthon et je suis coachée par Mourad Amrani.

Je m’entraîne aussi le vendredi et dimanche pour de la préparation physique à Time Training (Villeurbanne) avec Nino Casa ».


Quel est votre programme et vos ambitions pour cette année ?

« Tout athlète rêve de participer au moins une fois dans sa vie à des Jeux Olympiques ou pour ma part aux Jeux Paralympiques.

Après avoir essayé différents sports, j’ai eu l’occasion de tester le badminton grâce à Charles Noakes mon partenaire de mixte a ce jour. C’est là que j’ai découvert le parabadminton. Après différentes étapes, j’ai vu qu’il était possible d’avoir un projet de joueuse de parabadiste professionnelle.

Je ne le savais pas encore mais la découverte du para-badminton a changé ma vie. Je sais maintenant que je veux être une « CHAMPIONNE ! »


Et votre projet de JO 2024 ?

« Aujourd’hui, j’ai Paris 2024 en ligne de mire. Je veux voir grand en tant que joueuse de petite taille.

J’ai construit un projet qui m’a permis de franchir certaines étapes et il n’est pas fini. D’autres épreuves se présentent dans mon parcours. Je dois m’adapter à cela continuellement et chercher des solutions pour les affronter et les surpasser.

Me dépenser, me confronter aux autres, tester mes limites, me surpasser, voilà ce qui me motive aujourd’hui. Le sport fait partie intégrante de ma vie.

Mes entraîneurs m’ont appris ce qu’était la rigueur, la détermination, le travail sans relâche au quotidien, le surpassement de soi pour être une championne.

J’ai appris au fil des semaines et des mois à me fixer des objectifs à court, moyen et long terme. J’ai également appris pourquoi je travaillais, quels étaient mes facteurs de motivation, qu’est-ce qui me donnait envie de me lever chaque matin, à puiser dans mes réserves pour donner le meilleur de moi-même afin d’atteindre mes objectifs.
Vous voyez bien que ce projet est loin d’être un projet individuel. Il faut associer tout un ensemble de variables pour garantir une réussite à ce projet.

Le travail en équipe fait partie de mon quotidien. Je dois travailler avec des entraineurs, préparateurs physiques,  kinésithérapeutes, coachs sportifs, conseillers en partenariat financier.
J’ai dû aussi m’adapter avec les différents jeunes polistes qui sont de véritables champions et de véritables exemples. Vu qu’ils ont des profils différents, que ce soit au niveau âge ou style de jeu, j’ai dû dans l’ordre accepter cette situation, m’adapter à eux et intégrer ces différences dans mon quotidien pour m’améliorer personnellement ».


Et une anecdote pour conclure ?

« Il y a quelques semaines, le Brésil était mon premier Open international, et je m’y suis rendu sans mes raquettes… j’ai donc du jouer avec les raquettes des autres joueurs 😂 ».



 

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