Franck Lambolez « Je regrette le début du triathlon, ses pratiquants heureux de découvrir un nouveau sport »

Franck Lambolez « Je regrette le début du triathlon, ses pratiquants heureux de découvrir un nouveau sport »

Créateur de 2 clubs de triathlon, il est président du comité du Rhône depuis 2002 dans une discipline où il a disputé 300 épreuves dans les différentes variantes du triple effort.

Présentation sommaire

«  J’ai 57 ans et je réside à Craponne (69) ».


Votre parcours sportif ?

  • 10 années de judo (7 à 17 ans) : ceinture marron
  • 1981 : à partir de 16 ans je pratique le vélo en cyclosportif (3 fois meilleur jeune de la cyclo Lyon-MontBlanc 580 km en un week-end, Lyon Ventoux etc..)
  • 1985 : découverte d’un nouveau sport : le triathlon dans le club de Lyon de l’époque le Triathlyon
  • J’ai terminé plus de 300 triathlons, duathlons, aquathlons, bike and run, Raids, terminé 21 marathons et j’ai fait plusieurs Ironman ».

Et associatif ?

  • 1992 : Création du CRV LYON TRIATHLON avec 4 copains
  • 1992 à 2018 : Encadrant – Bénévole – Dirigeant du CRV LYON TRIATHLON
  • 1992 : Elu membre au Comité du Rhône de Triathlon
  • 1995 : Création de CRAPONNE TRIATHLON – Association support d’organisation de course sur route et de sports enchaînés (Triathlon, Duathlon, Bike and Run, Raid)
  • 1999 : Création de l’Ecole de Triathlon du CRV LYON TRIATHLON
  • 2001 : Elu au Comité Départemental Olympique et Sportif (jusqu’à ce jour)
  • 2002 : Elu Président du Comité du Rhône de Triathlon (jusqu’à ce jour)
  • 2001 : Elu Adjoint de Craponne (Sports, Jeunesse et Sécurité) jusqu’en 2020
  • 2001-2020 : Elu SIVU AQUAVERT (Parc/Piscine – Vice Président (2008-2014) et Président (2014-2020)
  • 2020 : Commandant dans la Réserve Citoyenne de l’Armée de l’Air et de l’Espace ».

Définition de votre fonction au sein du comité, qu’est- ce qui vous plait le plus ?

« La fonction de Président du Comité Départemental de triathlon demande de prendre beaucoup de hauteur et surtout de permettre à l’ensemble des clubs du Rhône d’avoir une écoute et des réponses à leurs questions.

Nous travaillons pour les clubs en les accompagnant, les renseignant dans leurs différentes actions sportives ou administratives. Nous œuvrons beaucoup pour la formation, pour le jeune public, pour la féminisation de notre sport et pour le handicap.

Nous avons un comité directeur très dynamique et enthousiaste, ce qui nous permet de mettre en place beaucoup d’actions pour tous les publics.
Nous organisons des conférences, des stages pour les jeunes, pour les féminines et étalonnons une fois par année, les jeunes sportifs avec des directives nationales (Class tri). C’est le moyen pour notre fédération de détecter d’éventuels potentiels ».

En 15 années (jusqu’au COVID) nous avons plus que quadruplé le nombre de licenciés dans notre département (de 350 à 1.500 aujourd’hui).

Mon souhait est de laisser la main, à la fin de ce mandat (2024) à une nouvelle équipe aussi dynamique et constructive que la nôtre avec l’envie de faire progresser et d’assister les clubs du département ».

Un mot sur l’évolution du triathlon depuis quelques années ?

« Ma vision du triathlon : je suis un dinosaure du triathlon. J’ai vécu sa naissance, sa structuration et son évolution. En 1989 j’étais à Avignon pour voir les premiers championnats du Monde de Triathlon Courte Distance (appelé A).

Lors de ces championnats du Monde, la fédération française de Triathlon a vu le jour remplaçant le CONADET (Comité National pour le Développement du Triathlon) créé en 1984.

A mes débuts dans le triathlon, les premières épreuves que j’ai pu faire à partir de septembre 1985, les distances n’étaient pas normalisées, il n’y avait pas de tenues faites pour le triple effort, on utilisait un maillot de bain, que l’on quittait après la natation pour mettre aussi rapidement que possible un cuissard de vélo et un maillot qui nous collait à la peau que l’on gardait jusqu’à la ligne d’arrivée.

Dans ces années il y a eu une fabuleuse évolution du matériel (vélo avec un cintre de triathlète, roues de vélos profilées), l’apparition des premières tri-fonctions grâce à une équipe Go Sport, des combinaisons souples en néoprène etc…

Dans les années 80, le Duathlon (Course à Pied, Vélo, Course à Pied) a vu le jour normalisant le cyclathlon de la fédération de cyclisme pour les personnes qui n’aimaient pas trop l’eau. Puis est arrivé l’Aquathlon pour les nageurs-coureurs.

La fédération française de triathlon propose donc tous types de disciplines pour les sports enchaînés et a repris à son compte la discipline du Raid.
Le triathlon propose à grand nombre de formats de courses et a su adapter des distances aussi aux jeunes catégories. Tout le monde est donc à même de pouvoir pratiquer le triathlon en fonction de ses aptitudes et de ses envies de performances.

Il y a un grand engouement pour le triple-effort en France et dans le Monde, ce qui a permis de voir notre discipline arriver en 2000 aux Jeux Olympiques d’Athènes.

En quelques années, les clubs se sont structurés à leurs tours, en se dotant de salariés, principalement d’encadrants sportifs. Les clubs sont de plus en plus gros et en quelques années, les adhérents sont devenus des consommateurs ne participant pas ou très peu à la vie des structures.

Les présidents sont devenus des « petits chefs d’entreprise » avec de nombreuses responsabilités pénales et financières.

En fait pour être franc, je regrette le tout début du triathlon, même si les parcours n’étaient pas toujours très bien fléchés, il y avait des pratiquants heureux de découvrir un nouveau sport, en se dépassant ou pas. Il y avait de la convivialité et du plaisir à se retrouver ».


Et pour conclure ?

« En conclusion, le triathlon est un sport exceptionnel qui fait partie de mon environnement, il m’a permis de connaître un très grand nombre de belles personnes et permet à tout un chacun de se faire plaisir dans son accomplissement en fonction de son potentiel physique.

Vive le Triathlon !! »



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