Gwenaëlle Seveyrat « J’affectionne le dépassement de soi nécessaire pour franchir des obstacles »

Gwenaëlle Seveyrat « J’affectionne le dépassement de soi nécessaire pour franchir des obstacles »

La jeune majolane ancienne judokate et véliplanchiste qui a découvert le ninja en 2018, vient de disputer son deuxième championnat du monde qu'elle a terminé à la 10° place.

Petite présentation

» J’ai 23 ans et je partage ma vie entre Meyzieu et Villeurbanne. Je poursuis actuellement mes études en Master IGEAPAS (Intervention Gestion Évaluation en Activité Physique Adaptée et Santé).

L’objectif de ce cursus est de me doter des compétences nécessaires pour accompagner des personnes qui ont des besoins spécifiques vers la pratique d’une activité physique «.

Ton parcours sportif depuis ton enfance ?

» J’ai commencé ma carrière sportive avec le judo, que j’ai pratiqué pendant près de dix ans au Judo Club de l’Est Lyonnais (JCEL), en compétition. À l’âge de 8 ans, j’ai découvert la planche à voile, et mes coachs m’ont rapidement poussée vers la compétition (championnats de France, d’Europe, du Monde).

Pendant mes années lycée, j’ai rejoint le sport étude au pôle France de Marseille, avant de me lancer dans l’encadrement d’une équipe de compétition dès mon retour en 2015 «.


Pourquoi le Ninja Warrior et depuis quand le pratiques-tu ?

» J’ai découvert le Ninja en 2018 lors de l’inauguration du Warrior Adventure Lyon à Villeurbanne. Ils avaient organisé une compétition d’ouverture où j’ai décroché la deuxième place et le titre de première féminine.

Très vite, j’ai commencé à concourir à l’échelle régionale. En 2022, j’ai été sélectionnée pour participer au championnat du monde aux USA, où j’ai fini 27° sur 60 en catégorie féminine adulte. Et cette année, j’ai eu la chance d’être sélectionnée à nouveau et de me surpasser dans le parcours. J’ai fini 10° sur 40, après avoir été éliminée aux portes de la finale. C’était une revanche magnifique ! «


Principales épreuves disputées ?

» Lors des championnats du monde, le premier parcours de qualification était centré sur la vitesse. Il fallait accomplir un parcours ouvert à tous en un minimum de temps, avant d’appuyer sur le buzzer. Le parcours d’après mettait en avant le « grip », c’est-à-dire la capacité des concurrents à se maintenir sur de petites prises. Mais il fallait aussi faire preuve d’endurance musculaire. Le chronométrage était identique à celui des qualifications. Pour y accéder, il fallait se classer dans les 35 % supérieurs lors des qualifications.

Enfin, la finale consistait en un parcours sans limite de temps, avec des obstacles exigeant à la fois grip et endurance musculaire «.

Quelles sont tes préférences et tes points forts dans ce sport ?

» Ce que j’affectionne particulièrement, c’est le dépassement de soi nécessaire pour franchir des obstacles qui requièrent une force mentale considérable. L’esprit de solidarité qui règne dans le monde du Ninja est aussi très stimulant. Quant à mes points forts, je dirais ma force musculaire, mon endurance, … et ma détermination sans faille ! «

Combien d’heures d’entraînement par semaine ?

» Je m’entraîne au minimum deux fois par semaine pour le parcours Ninja et je consacre 3 à 4 jours hebdomadaires à une préparation physique générale. Cela me permet de travailler mon endurance cardiorespiratoire et ma force musculaire «.


Ton programme et tes objectifs d’ici fin 2023 ?

» Pour la saison à venir, je vise une nouvelle qualification pour les championnats du monde, ce qui nécessite une qualification au championnat régional ainsi qu’aux championnats de France, où j’ambitionne d’atteindre la finale. En tout cas je participerai à un maximum de compétitions régionales !

Du point de vue technique, je compte travailler sur mes points faibles : l’équilibre et la précision. Je compte bien m’attaquer aussi à la gestion du stress, facteur clé dans une compétition de cette ampleur «.

Comment l’année a-t-elle démarré ?

» J’ai entamé 2023 en remportant le championnat régional et en finissant 4° aux championnats de France. Ces résultats m’ont permis d’obtenir ma qualification pour les championnats du monde aux États-Unis «.

Une ou deux petites anecdotes rencontrées en compétition ?

» Lors de ma participation à la saison 6 de Ninja Warrior sur TF1, j’ai chuté dans l’eau à quelques pas du mur final. En atterrissant au fond de la piscine, j’ai d’abord été surprise par la température de l’eau… avant de réaliser que j’étais éliminée ! «


Et pour conclure ?

» Je tiens à remercier mon coach, Jérémy Motts, pour ses précieux conseils lors des parcours ! Mes remerciements vont également à nos sponsors qui nous ont permis d’avoir d’excellents équipements (Hartrodt ainsi que les salles Warrior Adventure Lyon, District 14 et 44, Ospart et César Crossfit et Ninja).

Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont contribué à ma cagnotte en ligne, car sans elles, je n’aurais jamais pu participer. Le Ninja Warrior n’étant reconnu par aucune fédération, tous les frais sont à notre charge «.



Résultats du championnat du monde sur : https://worldninjaleague.org/t1-championships-results/ 

PHOTO A LA UNE > Droits réservés « Dalyl Diapason ».


Ce diaporama nécessite JavaScript.

CATEGORIES
TAGS
Share This

COMMENTS

Wordpress (0)