Pierre Audin « Enorme satisfaction de faire partie des finishers de l’Embrunman malgré les péripéties »

Pierre Audin « Enorme satisfaction de faire partie des finishers de l’Embrunman malgré les péripéties »

Cinq finishers de la région lyonnaise reviennent sur leur Embrunman disputé ce mardi dernier. Le triathlète san-priot disputait à cette occasion son 4° ironman. Récit : 1/5

Après une année 2022 que vous aviez qualifié de « féérique », comment se sont passés sportivement ces 7 premiers mois de 2023 ?

» J’ai surfé sur la motivation de 2022. Après plusieurs stages dans le sud de la France, à Lanzarote et en Espagne en début d’année, la saison des compétitions a débuté en mai sur l’ironman 70.3 de Majorque. Une course très encourageante sur laquelle j’établis mon record sur la partie course à pied.
J’ai gagné 4 semaines plus tard le longue distance du Challenge Cagnes sur Mer dans ma catégorie d’âge, ce qui m’a valu la qualification pour les championnats du monde en Slovaquie en mai 2024.

J’avais coché le Longue distance de l’Alpe d’Huez en juillet, réputé très difficile dû à son dénivelé en vélo et sa course à pied en altitude. Il n’a pas manqué à sa réputation, et m’a permis de finaliser une excellente préparation avant Embrun 2 semaines et demi plus tard ».


Ensuite au programme, l’Embrunman, le 15 août, votre première participation sur cette épreuve, combien d’Ironman déjà disputés ?

» L’Embrunman était mon 4e Ironman après Vichy, Roth et Francfort ».

Pourquoi cette épreuve et comment l’avez-vous préparé ?

» Je voulais participer au « Mythe » du triathlon XXL avec ses 188 km de vélo et ses 3.800 m de D+. La préparation s’est lissée au fil des semaines, toute la saison, avec des volumes d’entrainements hebdomadaires avoisinant les 18-20h, hors stages bien évidemment ».

Vos objectifs et votre état de forme sur la ligne de départ ?

» L’objectif était de finir en prenant le plus de plaisir possible et en faisant une course « pleine », sans regret.

J’étais gonflé à bloc et j’avais hâte d’en découdre ».


Comment s’est passé la course, par discipline ?

» La natation est plutôt satisfaisante et je sors de l’eau dans un chrono espéré à la minute près.

Le vélo a été plus compliqué : de mauvaises sensations dès le départ mais je reprends du poil de la bête au fur et à mesure des kilomètres et surtout dans le col de l’Izoard durant lequel je reprend beaucoup de concurrents. Malheureusement, je chute sur une erreur d’inattention dans un virage dès le début de la descente. Il reste encore 90 km de vélo et un marathon, j’ai des brûlures sur toute la partie droite du corps et un doigt cassé. Par chance, le vélo est indemne. Après quelques minutes de récupération, je remonte en selle et finis tant bien que mal la partie cyclisme de l’Embrunman.

Je commence le marathon en boitant mais je me rends compte que je vais sûrement pouvoir le courir quand même. Je suis heureux car je me dis pour la première fois depuis la chute que j’ai une chance d’arriver au bout de ce triathlon mythique ».


Au final, satisfaction ou déception ?

» Enorme satisfaction de faire partie des finishers de l’Embrunman malgré les péripéties du jour ».

Ensuite bien entendu récupération et après dans l’agenda d’ici la fin d’année ?

» Du coup fin de saison ! avec 6 semaines d’attelle, c’est compliqué ! ».

Et pour conclure ?

» L’Embrunman reste le mythe du triathlon longue distance dans le monde. Chaque triathlète devrait venir si frotter pour sa belle ambiance sur le parcours et des paysages somptueux ».



Son temps : 13 H 25’11

Son classement : 206° / 900 > 30° Master 1

Son parcours complet sur cet EmbrunMan  https://www.embrunman.com/live


Prochain récit de course > Jean-Marc Grossetête (Vaulx-en-Velin Triathlon)




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