Jean-Marc Grossetête « Mon objectif pour cette année était d’arriver avant la nuit ! »

Jean-Marc Grossetête « Mon objectif pour cette année était d’arriver avant la nuit ! »

Cinq finishers de la région lyonnaise reviennent sur leur Embrunman disputé mardi. Le triathlète vaudais, 65 ans depuis le printemps, y participait pour la 20° fois ! Récit : 2/5.

Petite présentation

» J’ai 65 ans et suis à la retraite depuis 1 an. Je réside à Lyon mais partage également mon temps dans une résidence secondaire dans le Jura ».


Lors de notre rencontre en novembre pour les 30 ans de ton club de Vaulx-en-Velin, tu n’avais pas établi ton programme sportif de 2023, quel était-il pour ses 7 premiers mois ?

» Pas de grand projet si ce n’est Embrun dans un petit coin de ma tête.

Je voulais attendre la fin du stage club (fin avril) pour voir où j’en étais au niveau entrainement car la vie de retraité est chargée et je ne m’entraine pas forcément comme je le voudrai mais je ne me plains pas car il y a plein de bonheur également hors le sport !!! »

Tu as donc prévu de participer une nouvelle fois (la 20° !) à l’Embrunman qui en était à sa 39° édition ce 15 août ?

» Oui cela faisait ma 20° participation ».


Pourquoi disputer à nouveau cette épreuve mythique ? ce qui te plait dans cet EmbrunMan ?

» Malgré ce que j’ai dit plus haut c’est ma première année de retraite, je peux quand même m’entrainer plus et plus régulièrement et donc tenter une nouvelle fois l’épreuve.

Ce qui me plait c’est la gestion de l’effort. Pour moi Embrun c’est 1/3 d’entrainement, 1/3 ravitaillement et 1/3 de mental ».

Ton bilan sur 19 participations (un seul abandon ?), ton meilleur temps et classement ?

» Oui effectivement un abandon en 1997 pour ma neuvième participation. J’ai abandonné au semi-marathon car je n’étais pas bien (coup de chaleur et hypo) avec impossibilité de m’alimenter. J’avais déjà connu cet état et terminé et j’avais mis beaucoup de temps à récupérer, donc je n’ai pas voulu renouveler l’expérience. Après 9 participations je n’avais plus rien à me prouver et la tête a également lâché.

Meilleur temps : 12h 50 mn 55 sec mais ma plus grande satisfaction a été de pouvoir courir le marathon en 3h 31mn 43 sec en 1990 la première année où on faisait le col de l’Izoard en vélo.

Les classements ne veulent pas dire grand-chose car le nombre de participants a beaucoup varié et je ne m’en préoccupe pas beaucoup ».

Ton meilleur souvenir ?

» Mes meilleurs souvenirs ce sont les années où j’ai fait mon meilleur temps et mon marathon en 3 h 31 mn ».

Quelques anecdotes sur cette épreuve ?

» Une année j’ai cassé mon dérailleur arrière à 20 km de l’arrivée, j’ai bloqué une vitesse et je n’avais donc plus que deux développements avec la côte de Chalvet qui restait à faire.

Une autre année j’ai une pédale qui s’est défaite et j’ai galéré pour le remettre car je n’avais pas d’outils !!! »


Quels étaient tes objectifs pour cette année ?

» Arriver avant la nuit !!! »

Comment étais tu sur la ligne de départ ? en forme, confiant ?

» Partir de nuit en natation pour un « non-nageur » reste toujours stressant.

Je n’avais pratiquement pas dormi et je suis resté très tendu jusqu’à 15 minutes avant le départ. J’ai fait quelques exercices de respiration qui m’ont permis de partir en natation sans problème ».


Comment s’est passée (par discipline) cette course ?

» En nata­tion : je suis à mon niveau, j’avais prévu entre 1h20 mn et 1h30 mn et je fait 1h25 mn. J’ai bien négocié les trajectoires (comme j’avais participé à la mise en place des bouées 3 jours auparavant je ne me suis pas perdu !).

En vélo : je pensais pouvoir faire un meilleur temps avec l’investissement que j’avais mis dans cette discipline mais je pense que cela m’a servi pour la suivante.

En course à pied : je suis super content car j’ai couru régulièrement les 3 tours (1h29 mn ; 1h35 mn ;1h37 mn). Comme j’ai des problèmes d’arthrose aux genoux, je limite mes entrainements course à pied mais j’ai pu tenir la moyenne de 9 km/h que je m’étais fixé ».

As-tu pu gérer comme tu le voulais, connaissant les parcours ? Une météo idéale ?

» Oui globalement j’ai bien géré l’ensemble de ma course et particulièrement les ravitaillements (chose que je n’avais pas réussi à l’édition précédente).

La météo était globalement bonne avec fraicheur jusqu’au pied de l’Izoard, le vent thermique de face au retour de Briançon mais j’ai connu des fois où il soufflait beaucoup plus fort. Il a fait très chaud au début de la course à pied mais avec l’heure qui tournait celà se rafraichissait ».


Donc satisfaction ou déception ? tu rempiles pour 2024 ?

» Oui grande satisfaction, j’avais promis à mon épouse d’arriver avant la nuit, objectif atteint !!!

Sauf événement majeur je pense que je serai présent en 2024 pour le 40° anniversaire. Mon ami Gérald Iacono m’a déjà mis la pression pour que je vienne participer à la fête et je crois qu’une partie des collègues du club souhaite venir également.

Donc il y aura certainement une belle petite délégation du Vaulx-en-Velin Triathlon ».


Et maintenant récupération puis reprise de la casquette de bénévole avec ton club pour l’organisaTIon du 30° triathlon de Vaulx-en-Velin ?

» Oui tout à fait, on va récupérer pour être en forme le 17 septembre prochain afin d’accueillir du mieux possible les toujours nombreux participants à notre triathlon ».


Son temps : 14 h 52’03.

Son classement 411 / 900 > 1° Master 6.

Son parcours complet sur cet EmbrunMan : https://www.embrunman.com/live


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Prochain récit de course > Hervé Deviller (Triathlon Villefranche Saône Vallée)

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