Capucine Dubut « J’ai tout de suite adoré ce sport d’eau en plein air, avec une super ambiance de partage »

Capucine Dubut « J’ai tout de suite adoré ce sport d’eau en plein air, avec une super ambiance de partage »

La kayakiste lyonnaise qui s'entraine au Pôle France a encore une chance de participer aux JO 2024 à Paris mais son réel objectif est fixé pour les Jeux suivants à Los Angeles.

Petite présentation

» J’ai 23 ans, je suis étudiante en 3e année de licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) en management événementiel à Lyon.

Lyonnaise, depuis toujours, j’habite depuis septembre 2022 à Paris pour pouvoir m’entraîner au pôle France avec les meilleures françaises ».

Votre parcours sportif depuis votre enfance ?

» J’ai toujours pratiqué le sport depuis le plus jeune âge avec ma famille, sur tout type de support ski, vélo, natation course à pied. Mes parents étaient au club de l’ASVEL triathlon, on a donc aidé pendant plusieurs années à organiser le triathlon de Vaux-en-Vélin Villeurbanne au Parc de Miribel.

J’ai été, plusieurs années, licencié en club de natation à Bron, et j’ai aussi pratiqué en club le tennis, l’athlétisme .. ».


Pourquoi le kayak ?

» J’ai découvert le canoë-kayak grâce à mon grand frère qui s’y est mis parce que ma maman préparait un raid Entreprise et que cette année l’une des épreuves était le kayak. Mon frère a adoré l’ambiance au club avec un bon groupe de compétition de garçons et on allait le voir sur ces compétitions. L’entraîneur de l’époque voulait développer la section avec plus de filles et vu que j’étais très grande avec un bon gabarit, je correspondais bien au profil.

En 2013, je me suis inscrite au club de Lyon le CKLOM. J’ai tout de suite adoré ce sport d’eau en plein air, avec une super ambiance de partage au sein de cette petite discipline et après, c’est devenu une histoire de famille comme souvent en Canoë Kayak , car mes deux cousines se sont mises aussi au canoë-kayak ».

Quand avez-vous démarré et quel est votre palmarès à ce jour ?

» J’ai démarré le canoë-kayak en 2013 au club du CKLOM, où je suis toujours licenciée. J’ai de multiples titres de championne de France, je suis en équipe de France depuis 2017 et donc participer plusieurs fois aux championnats d’Europe, championnats du monde, coupe du monde et les jeux européens 2023.

Mes meilleures performances sont 9° aux championnats du monde en K2 (kayak 2 places.) mixtes et 8° aux championnats d’Europe en K4 (kayak 4 places) ».

Principales épreuves disputées ?

» Il existe 2 disciplines olympiques en canoë-kayak le slalom et le sprint. Je pratique le sprint, les disciplines sont le monoplace k1, le biplace k2 ou le quartes place le K4 sur 500 m.

Les 3 embarcations sont différentes et je n’ai pas vraiment de préférence même si le travail en équipe est vraiment génial ».

Combien d’heures d’entrainement par semaine ?

» Je m’entraîne environ 3 fois par jour ce qui équivaut à 20 heures par semaine, c’est une grosse charge d’entraînement qui est composée de kayak, musculation, course à pied, natation, vélo, ski de fond.. ».


Votre bilan sportif des 9 premiers mois de 2023 ?

» J’ai réalisé de très bonnes courses lors des sélections équipe de France qui ont eu lieu en mai où je me classe 6° ex-æquo, mais le sélectionneur a tranché pour l’expérience (athlète qui avait fait 2 fois les jeux) au lieu de la jeunesse pour être dans le quartes place qui irait chercher le quota pour les jeux au mois d’août 2023.

Je me sélectionne en équipe de France moins de 23 ans et récupère un ticket pour aller courir aux Jeux Européens en k2 Mixtes sur 200 m.

On réalise de bonnes performances sur les Jeux Européens ou on se classe 16°, puis nous terminons 9° sur les championnats du monde en Italie et 8° sur les championnats d’Europe cette fois en quartes place (k4).

Mes coéquipières n’ont malheureusement pas récupéré le quota en k4, mais on réussit à l’avoir en k2. Il ne restera donc plus qu’une chance pour participer aux Jeux olympiques de 2024, c’est de gagner les sélections équipe de France 2024 et d’aller chercher un quota au TQO (session de rattrapage) en K1 500 m courant mai 2024 ».


Un rêve de participer aux JO 2024 à Paris ?

» Oui, les JO de Paris sont un rêve, mais je savais qu’étant donné qu’on performe assez tard en canoë kayak (moyenne d’âge environ 30 ans pour l’équipe de France) c’était une chance d’y participer, mais le réel objectif pour performer, ce sont bien les Jeux olympiques de Los Angeles ».

Une petite anecdotes pour conclure ?

» La petite anecdote, c’est qu’avant toutes les courses avec mes coéquipières/amies, on se dit force et bonheur ».


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