Vincent Soler « Je pratique et je suis dans le monde du handball depuis l’âge de 15 ans »

Vincent Soler « Je pratique et je suis dans le monde du handball depuis l’âge de 15 ans »

L'ancien directeur du centre nautique de Bron continue d'assouvir sa passion pour ce sport collectif où il est passé de joueur à joueur-entraineur puis directeur technique.

Petite présentation

» J’ai 55 ans et je vis à Saint-Chamond, à 7 km de Saint-Etienne ».

Un mot d’abord sur ton activité professionnelle ?

» J’ai été directeur du centre nautique de Bron (de juin 2012 à septembre 2018). Une belle tranche de vie professionnelle où j’ai rencontré de belles personnes et ai pu grandement contribuer au bien-être des brondillants.

Je pilote à présent, le Centre Nautique Roger Couderc de Saint-Chamond, qui est en fait un complexe sportif : gymnase, salle de musculation, espace bien-être, …. de 19 agents ».

Ton parcours sportif depuis l’enfance et éventuel palmarès ?

  • » Joueur au BHB (Bron Handball) de 1983 à 1993 en nationale 3.
  • 1988-1993 : Entraineur des jeunes handballeurs
  • 1993-1994 : Entraineur des Séniors féminines en Excellence
  • 1994-1995 : Entraineur et Accession avec les Séniors féminines en Pré-fédérale – directeur technique du club
  • 1996-1997 : Entraineur et Accession avec les séniors filles en Nationale 2 – directeur technique du club
  • 1997-1998 : Entraineur et Accession avec les séniors filles en Nationale 1 – directeur technique du club
  • 1998-2000 : Entraineur N1 de Bron Handball – directeur technique du club ».

Depuis quand pratiques tu le hand, qu’est-ce qui t’ a amené à ce sport ?

» Je pratique et je suis dans le monde du handball depuis l’âge de 15 ans.

Mon père m’a beaucoup influencé et m’a amené à ce sport, il a été 3 fois champion de France et 5 fois champion d’Algérie avec les Spartiates d’Oran ».

Ce qui te plait le plus dans cette discipline (jouer ou entrainer) ?

» Entraîner est une passion, la satisfaction de voir des joueurs progresser et évoluer n’a pas de prix.

Atteindre avec le groupe les objectifs fixés est un vrai bonheur. Transmettre cette passion est un leitmotiv important dans ma façon d’être ».

Tes différentes fonctions et clubs dans le hand ?

» J’ai été joueur, joueur- entraineur, joueur – entraineur – directeur technique (15 entraineurs en responsabilité et autant d’équipes) ».


Quelques anecdotes et moments forts de ta carrière (joueur et coach ?)

» Mon premier enfant Anthony, et les banderoles dans les gradins de la part de l’équipe de -18 garçons que j’entrainais en 1994 (la famille David, la famille Carvallo,…)

Ma première sélection en seniors garçons en tant que gardien de but, j’avais 16 ans avec les joueurs d’Alain Burel et mon premier arrêt. C’était en pré-nationale contre le Péage de Roussillon au gymnase Tola-Vologe. Les jeunes que j’entrainais et leurs parents étaient dans les gradins ça a été un énorme moment.

L’accession en N2 contre l’équipe du CASE que mon ami Michel Thoral entrainait, les dirigeants ont organisé le déplacement en car du club nous n’étions absolument pas au courant (4-3 à la mi-temps pour Bron).

L’accession en N1 avec notre petite équipe de séniors filles et les 3 ans que l’on a partagé (Aziza, Zahira, Céline, ma capitaine de coeur Marie-Hélène, Catherine, Laurence, Magalie, Corinne, Anne Claire, Véronique,…) et la soirée qui a suivi.

Mon recrutement en D1 par le HBV85 en tant que gardien de but et les entraînements avec les barjots (Laurent Munier, Denis Lathoud, Patrick Lepetit, …)

Avoir pu entraîner l’année dernière avec mon grand ami Daniel Bentivoglio ».

Tes joueurs préférés ?

» Thierry Omeyer est et restera le joueur le plus emblématique pour moi. Yanis Lenne au poste d’ailier droit en équipe de France ».


Et maintenant tes projets pour cette fin d’année et la suivante ?

» Finir la saison avec mon groupe en pré-nationale féminin Sorbiers Saint-Jean Talaudière Handball dans les 5 premiers.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas…..je prends les choses comme elles viennent.

Je suis un challenger, un homme de défi comme le disait mon mentor et ami Georges Poitrasson ».

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