Lucas Bertholon « Le soutien de mes partenaires d’entrainements et proches : un coach indispensable »
Multiple champion de France de sambo, titré européen, il entraine au sein du jeune club de Jonage avant de partir en fin d’année pour l'Australie concrétiser un nouveau projet de vie.
Petite présentation
» 26 ans, de Meyzieu, je travaille à mon compte pour des entrepreneurs qui vendent des programmes d’accompagnement ou de formations « .
Votre passé sportif, niveau et éventuel palmarès ?
» J’ai commencé le judo à 4 ans, puis vers 14 ans j’ai découvert le sambo. Je m’entraine depuis toujours au sambo Villeurbanne.
Champion de France 6 années consécutives ce qui m’a permis d’intégrer l’équipe de France rapidement. Sur mes premières années, 3 places de 5° aux championnat d’Europe et 1 fois 7° au championnat du monde. En 2017 lors de ma dernière participation dans la catégorie espoir, je décroche le titre de champion d’Europe à Prague en République Tchèque.
Par la suite de nombreuses participations dans les plus grands tournois internationaux notamment ceux de Kharlempiev (7°), Kazan (NC) et Aslakhanov (5°) en Russie, le tournoi d’Incheon en Corée du Sud (1°) ou le grand prix de Paris (2°).
Français numéro 1 pendant 3 années de suite dans la ranking list mondiale « .
Cela représente combien d’heures d’entrainement par semaine et coaché par qui ?
» Beaucoup d’heures d’entraînement surtout pour les périodes de préparation avant compétition où je pouvais m’entrainer 2 fois par jour.
Mon préparateur physique et mental Julien Ferrazoli qui est aujourd’hui devenu une personne importante pour moi. Son accompagnement m’a en partie fait devenir la personne que je suis aujourd’hui.
Mon coach national David Heran qui m’a accompagné sur cette marche de champion d’Europe avec toute sa sagesse et son expérience. Grace à ses mots forts et sincères, j’ai su avancer dans une seule direction.
Mon coach de toujours Daniel Mestre, celui qui m’a toujours suivi que ce soit à 20 minutes ou alors à 15 h de route, celui qui encore aujourd’hui se relève après une chute et t’en fait baver pendant toute la durée du combat, celui sans qui je n’aurais jamais pu prendre toute cette expérience, s’il n’avait pas été présent à se battre pour son club.
Et le soutien de mes partenaires d’entrainements et de mes proches qui est pour moi un coach indispensable « .
Points forts et idole dans la discipline ?
» J’ai toujours eu le mental pour faire de gros sacrifices tels que des régimes très poussés.
Lors de mes premières années, j’ai été surclassé ce qui m’a fait prendre une expérience très riche. Aujourd’hui je dirai que mon point fort est mon passé sportif et le recul que je peux y mettre dessus. Je sais aujourd’hui personnellement construire autour de cette expérience, le partager est plus compliqué.
Je n’ai pas d’idole à proprement dit mais j’ai beaucoup d’admirations pour les personnes dont le nom m’a marqué que ce soit dans ma catégorie ou dans une autre « .
Vous avez des fonctions au sein du club sambo Jonage, lesquelles ?
» J’entraine aujourd’hui l’équipe, accompagné de Myck. Nous avons mis des choses en place et cela fonctionne bien je suis très fier de Laura Mestre qui a pris les rênes et qui s’en sort à merveille. Depuis 1 an environ un groupe s’est créé et nous sommes très unis, j’en suis fier et j’espère que cette équipe donnera tout pour vivre des choses sportivement comme amicales, inoubliables « .
Vos projets sportifs et personnels ?
» Année très spéciale pour moi où je me suis éloigné des tapis de compétitions et où je me suis mis à mon compte, juste avant un très grand projet, la vie en Australie.
Je pars en Australie en fin d’année pour une durée indéterminée, c’est un gros projet il est très important pour moi étant un passionné de découvertes, nouveautés et expériences enrichissantes.
Une pensée directe à toute l’équipe que je vais laisser en cours de route. Mais j’ai une grande confiance en eux et je sais qu’à chaque retour que je pourrais faire certains seront là pour me faire transpirer « .
Et pour conclure une anecdote de combat ?
» 2017 quelle année ! L’année de mon titre, j’ai passé 1 semaine incroyable avec toute l’équipe au championnat d’Europe et la même année au championnat du Monde en Serbie où malheureusement je fais une contreperformance et ne me classe pas.
Allez pour l’anecdote, je suis en finale du championnat d’Europe, je fais une compétition incroyable je gagne 2-1, le Biélorusse me fait une technique à quelques secondes de la fin, tout le monde crie par peur mais je ne tombe pas !
Victoire 2-1 je fais un salto arrière je me rate ! LOL
Bon, après ce n’est pas grave toutes les nations viennent te voir pour te féliciter et prendre des photos et puis la Marseillaise était très intense « .
