Mickael Moissonnier  » Au fil des années j’ai appris à faire le dos rond et attendre les jours meilleurs « 

Mickael Moissonnier  » Au fil des années j’ai appris à faire le dos rond et attendre les jours meilleurs « 

Cet athlète pratiquant depuis 35 ans dans un club lyonnais, coaché à ses débuts par des membres de sa famille a décroché plusieurs titres en cross du départemental au mondial.

Commune de résidence et club sportif actuel ?

 » J’habite à Lyon et je suis licencié au club de Lyon Athlétisme  » .

D’abord présentation sommaire de ton passé sportif et palmarès :

 » J’ai débuté l’athlétisme en 1987 à l’ASPTT Lyon avec comme entraîneur mon parrain Gérard Margerit et mon papa Georges. A l’époque la catégorie éveil n’existait pas mais mais je courais quand même en poussin.

De 2008 à 2011, j’ai complètement arrêté la course à pied puis avec le temps l’envie est revenue et j’ai repris une nouvelle licence, toujours à mon club de coeur mais sous un autre nom : Lyon Athlétisme.

Tout au long de « cette carrière d’amateur » j’ai remporté quelques titres : champion du Rhône, du lyonnais / interrégional , champion de France (interclub et M35) et champion du monde de cross M35 ainsi qu’une 3° place au 3.000 m steeple M35 à Parilly en 2015.

Cette année j’ai remporté les championnats du Rhône de cross ainsi que les championnats Vallée du Rhône toujours en cross dans la catégorie Master » .


Tes points forts et préférences ? Combien d’heures d’entrainement par semaine, où et coaché par qui ?

 » Avec l’âge et suite à mon arrêt de 3 ans, j’ai perdu pas mal de vitesse, du coup maintenant j’ai une préférence pour le long dont les séances au seuil, je suis un vrai diesel donc ça me va plutôt bien.

En général je m’entraîne 5 fois par semaine mais avec mon prochain objectif qui est le marathon de Paris je suis sur un cycle de 7 à 8 entraînements par semaine. Je suis coaché par Jacques Maréchet et également suivi par Joël Hernandez et Serge Dutrieux aux chronos sur les séances de la semaine et du week-end.

Mes terrains d’entraînements sont à Parilly, Tête d’Or et les quais » .

Après une année 2020 tronquée, as tu été perturbé dans ta préparation ?

 » L’année 2020 a été très difficile pour moi. Pourtant elle avait bien commencé avec une 4° place aux régionaux de cross à Valence puis le virus a fait son apparition. Ma maman a été très touchée au début de l’épidémie, une fois que tout allait mieux pour elle, il y a eu le décès brutal de mon papa fin 2020.

Aujourd’hui, lorsque j’accroche un dossard je pense forcément à lui et j’aime imaginer qu’il est au bord du terrain à m’encourager  » .

Avant de la détailler, comment qualifierais tu l’année 2021 avec la crise sanitaire ?

 » En 2021, il y a eu des hauts et des bas. Du coup il m’a été difficile de me projeter et de suivre une ligne directive pour atteindre des objectifs « .

Quel en a été le moment fort ?

 » Pour moi ça été la reprise des entraînements collectifs, ces moments où l’on se retrouve tous avant d’attaquer l’échauffement, le sport est un moment de partage et de détente. Mais bon on ne va pas se mentir, mais retrouver tous les copains sur une ligne de départ a également fait beaucoup de bien » .

Combien de compétitions as tu disputé ?

 » 14 courses au total :

4 courses sur piste entre mai et juillet :

1.500 m à Vénissieux : 4’11 / 3.000 m à Tassin : 9’02 / 1.500 m à Bron : 4’07 / 1.000 m à Bourgoin : 2’38

6 courses sur route entre juin et juillet :

12 km de St-Vulbas / 9 km de Loyettes / 10 km aux Virades de l’espoir / 10 km de Lyon : 32’41 / 10 km de Caluire : 32’27  / 10 km de Vénissieux : 32’25

2 trails fin août et début septembre

14 km de Douvres / 26 km de la Ronde des Grangeons

2 cross fin novembre et décembre

5 km au cross des Myriades à St-Priest / 8 km au cross du Mamelon à Décines

En 2021, n’ayant pas d’objectif majeur , j’ai voulu découvrir le trail. Une première sortie à Douvres sur un 14 km et 400 m D+ qui s’est très bien passée avec une victoire à la clé. Du coup j’ai voulu me tester sur du plus long : la ronde des Grangeons sur un parcours de 26 km et 1.600 m D+. Je n’ai pas pris la discipline au sérieux et du coup je me suis bien cassé les dents » .


As tu atteint tes objectifs ?

 » Pour résumer cette année 2021, le principal objectif était de descendre sous les 32’ aux 10 km de Vénissieux mais malheureusement la forme n’était pas présente ce jour-là. Au fil des années, j’ai appris à faire le dos rond et attendre les jours meilleurs « .


Et pour conclure, ton programme pour 2022 ?

 » En 2022, 3 objectifs sont au programme :

  • Championnats de France de cross master aux Mureaux le 13 mars avec pour objectif de rentrer dans les quarante. Contrat non rempli puisque je finis 46° mais ça c’est joué à pas grand-chose.
  • Marathon de Paris qui aura lieu le 3 avril pour essayer de descendre enfin sous les 2 h 30.
  • Championnat de France de marathon qui se déroulera le 20 novembre à Deauville.


 

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