Christophe Coulomb « mon plan d’entraînement orienté endurance, la colonne vertébrale de ma préparation sportive »

Christophe Coulomb « mon plan d’entraînement orienté endurance, la colonne vertébrale de ma préparation sportive »

Ce spécialiste de l'ultra-cyclisme, membre et responsable licences FSGT à l'ECOV a participé en mars à la Corima Drôme Provençale et samedi au Paris-Roubaix Challenge !

Avez-vous bien récupéré du « Bikingman Euskadi » disputé en septembre dernier au Pays Basque ?

 » J’ai eu de bons coups de fatigue, dû au déficit de sommeil accumulé en course, durant la semaine qui a suivi le Bikingman Euskadi.

Effectivement, je n’ai pas beaucoup dormi au cours de cette épreuve, où le sommeil s’est principalement fait en extérieur, en couverture de survie et sous forme de micro sieste ou pause d’une heure 30  » .

A l’époque, vous n’aviez pas de projet sportif particulier ?

 » Effectivement, j’aime pouvoir me ressourcer auprès des miens, en famille après mes aventures sportives.

Cela me permet de me recentrer et d’apprécier les moments simples mais essentiels de la vie, avec ma femme et mes enfants, après m’être investi des mois durant dans mon plan d’entraînement sportif, avant d’envisager m’engager sur de nouveaux objectifs « .

Avez-vous fait des cyclo-cross cet hiver ou une grosse préparation ?

 » Non, je n’ai pas participé à des cyclo-cross cet hiver. Préférant avoir plus de latitude d’organisation par rapport à ma vie de famille, j’ai suivi mon plan d’entraînement sur route « .


Depuis, vous avez établi votre programme pour cette année 2022, quel est-il ?

 » Des envies de nouvelles aventures ultra-distance et des choses se sont produites en fin d’année 2021, qui ont défini mon calendrier 2022.

J’ai souhaité revenir sur la Race Across France sur laquelle j’ai découvert l’ultra cyclisme, en participant cette fois-ci à l’épreuve reine sur 2.500 km.

J’ai également établi un partenariat avec la marque française historique DILECTA, qui m’apporte son soutien et me permet de rouler sur un vélo authentique, conforme à mon éthique et ma philosophie sportive. Un cadre acier Colombus assemblé de façon artisanale et française par les ateliers CYFAC.

Ce qui donnera l’occasion d’être présent avec l’équipe, sur l’événement Bordeaux-Paris.

Mon programme s’est construit comme suit :

  • CORIMA (145 km) le 27 mars
  • PARIS ROUBAIX Challenge le 16 avril
  • BIKINGMAN Portugal du 2 au 7 mai
  • BORDEAUX PARIS du 23 au 24 mai
  • RACE ACROSS FRANCE (2.500 km) du 18 au 28 juin

Vous avez déjà disputé la Corima, pouvez-vous nous présenter cette épreuve ?

 » La CORIMA Drôme Provençale est une cyclosportive de référence de début de saison qui se déroule dans un très joli cadre.

C’est une épreuve de 146 km pour 2158 D+ donc assez roulante et qui peut être assez souvent venteuse, ce qui ajoute une réelle difficulté.

Le rythme est très relevé sur ce type d’épreuve faite pour des profils de rouleurs capables de maintenir une puissance importante. Ce qui est plutôt un exercice à contre pied pour mon gabarit de grimpeur « .

Comment s’est-elle passée ? une petite anecdote ?

 » Pour l’anecdote, je venais de recevoir mon nouveau vélo DILECTA LE BLANC, l’avant veille. Concrètement, cela m’a juste laissé le temps de régler ma hauteur de selle et de monter mes pédales avant de m’élancer sur la course.

Le temps était plutôt ensoleillé et chose assez exceptionnelle, il n’y a pas eu de vent.

J’ai remonté de nombreux coureurs tout au long de la première heure. Course sur laquelle j’ai pu apprécier le comportement dynamique et confort du cadre acier de mon vélo.

J’ai pu également bien gérer mon alimentation en me basant sur mes ravito personnels. Ce qui a eu pour effet de rester dans une bonne condition physique tout au long du parcours.

Au final, je termine 303° au scratch et 67° dans ma catégorie avec une moyenne de 30,5 km/h.

Plutôt assez satisfait, pour un exercice où la puissance et l’explosivité sont de mise. Pour moi qui m’entraîne sur des efforts longs et à plutôt linéaires » .



Le Paris-Roubaix Challenge (course des amateurs), comment l’avez-vous préparée ? L’aviez-vous déjà disputé et quel était votre objectif ?

 » Samedi s’est déroulé le Paris-Roubaix Challenge pour un parcours de 145 km avec 18 secteurs pavés. Cette participation fut une première pour moi.

Nous avons bénéficié d’une météo magnifique pour l’occasion. Je n’ai pas particulièrement préparé cette épreuve en tant que telle.

Je me suis appuyé sur mon plan d’entraînement orienté endurance, qui demeure la colonne vertébrale de ma préparation.

J’ai seulement équipé mon vélo de pneus tubeless pour l’occasion. Et je dois dire que l’association cadre acier/ pneus tubeless s’est avérée être une très bonne combinaison !

Le but avant tout, était de traverser cette épreuve mythique et de découvrir « l’enfer du nord » avec mes amis du club de l’ECOV, dont mon coach sportif, Arnaud Duval, de chez Pic de Forme  qui m’accompagne au quotidien.

En sachant qu’avec l’ECOV le challenge sportif est toujours là !

Le premier secteur pavé que fut la trouée d’Arenberg a été un véritable choc ! Les écarts importants entre les pavés, me faisaient vibrer comme un vulgaire pantin !

Ceci m’a permis de réaliser qu’il me fallait user de force et de puissance pour pouvoir tenter de traverser les pavés sans trop subir leur chaos.

Je me suis donc employé sur les secteurs suivants pour pouvoir me permettre de rouler à une allure aux alentours de 25/30 km/h.

Âme sensible s’abstenir, car le corps encaisse de sérieux chocs, au niveau des bras et des mains en particulier.

Cette classique est une magnifique épreuve au caractère rude et relevé, sur laquelle il faut tout donner pour avancer sur les secteurs pavés, n’ayant de cesse de nous bousculer avec violence à chaque tour de roue !

Il m’aura fallu 5 heures 08 pour venir à bout de ce parcours avec une vitesse moyenne aux alentours de 29 km/h «  .

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Après, quelle phase de récupération avant d’enchainer début mai au Portugal ?

 » Après ce beau week-end, je vais consacrer mes deux semaines à venir à favoriser la récupération sportive, soigner mon alimentation et mon sommeil.

 

Le week-end prochain sera surtout une fenêtre de temps propice aux derniers ajustements matériels et logistiques avant le Bikingman Portugal ! « 



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