Guillaume Debroucker  » J’ai pris énormément de plaisir cette année avec ce programme cross/piste/route « 

Guillaume Debroucker  » J’ai pris énormément de plaisir cette année avec ce programme cross/piste/route « 

Tout s’est bien enchaîné pour l'athlète forézien qui a réalisé des chronos à la hauteur de ses espérances et notamment été sacré champion de France Master sur 5.000 mètres.

Petite présentation

« J’ai 40 ans, je suis responsable du service technique d’une petite ville de 3.000 habitants et réside à la Tour-en-Jarez à côté de Saint-Etienne ».

Ton club sportif actuel ?

« Toujours licencié à Atousports, club de Saint-Jean-Bonnefonds où règne une ambiance familiale et un bel esprit d’équipe, et en parallèle, membre du team « Running Conseil Saint-Etienne ».

Mes 3 enfants, Yoann (15 ans), Gaël (13 ans) et Laura (11 ans) pratiquent également l’athlétisme au Coquelicot 42 et ont déjà de belles qualités en demi-fond. A la maison « ça parle course à pied tous les jours ! »

Ton année 2021 avait été triste, selon tes termes, comment l’as-tu finalement analysé et qu’en as-tu tiré ?

« En effet, 2021 avait débuté tristement sans pouvoir faire de compétitions mais s’était finalement clôturée de bien belle manière avec un record personnel sur 10 km.

Mon emploi du temps me permettant de ne courir que 50 à 60 km par semaine, nous avions décidé avec mon coach Michel Villeton de miser sur la qualité en retravaillant sérieusement la vitesse, stratégie qui s’est avérée payante ».

Quel était ton objectif en démarrant l’année 2022 et ton programme de courses ?

« Début 2022, l’objectif était symboliquement de faire une belle saison globale pour ma « rentrée » dans la catégorie Master, en commençant par le cross-country, discipline qui me tient à cœur.

Comme je le dis souvent, le cross est la discipline de base de la course à pied, on y retrouve toujours des concurrents redoutables, l’effort y est exigeant et parfois les conditions sont difficiles. C’est une préparation foncière primordiale qui permet d’être costaud le restant de l’année.

Ensuite j’avais envie de renouer avec des compétitions sur piste que j’avais laissées de côté pendant des années, afin de continuer dans cette dynamique de travailler la vitesse, pour enfin finir l’année sur la route et réitérer un bel exploit sur 10 km. La piste, c’est « le juge de paix », le chronomètre ne ment pas, ça remet les pieds sur terre et on voit vraiment où l’on se situe ».

Bilan des différentes courses disputées et quelles conclusions en ressors-tu ?

« Je ne vais pas tout détailler mais dans les grandes lignes :

  • Le 13 mars, la saison de cross-country s’est clôturée avec une satisfaisante place de 60° français, sur le beau parcours des Mureaux.
  • Le 18 juin, pour un retour sur piste après de longues années, je termine 5° au France Master 2022 sur 5.000 m à Châteauroux, en 15’41’’.
  • Puis, le 2 octobre, je remporte le titre de champion de France Master 2023 (décerné en prévision des éventuelles canicules de l’an prochain) sur 5.000 m en 15’28’’, championnat qui s’est déroulé par anticipation afin d’éviter de courir à nouveau sous la canicule.
  • Le 16 octobre, je termine 6° au championnat de France de « 5 km route » qui s’est déroulé sur le circuit automobile d’Albi, avec un chrono de 15’27’’, après avoir remporté le titre de champion régional sur la distance dans la catégorie Master à Parilly début septembre.
  • Enfin, le 20 novembre, record personnel en 31’48’’ sur 10 km à Vénissieux où il y avait une densité incroyable cette année puisque je termine 77° de la course !

J’ai pris énormément de plaisir cette année avec ce programme « cross/piste/route ».

Chaque objectif a été préparé indépendamment, tout en ayant été complémentaire l’un par rapport à l’autre, ce qui m’a permis de réaliser des chronos à la hauteur de mes espérances, sur 800 m/3.000 m/5.000 m/10 km. Tout s’est bien enchaîné, sans aucun pépin physique ».


Ton programme pour 2023 est- il déjà établi ?

« Oui ! Ceux qui me connaissent bien savent que tout est planifié longtemps à l’avance !

Janvier/Février/Mars : les cross, avec mes partenaires de club. De toute évidence, l’objectif sera pour ma part de retourner au championnat de France qui se déroulera cette année en Bretagne où le cross-country y est une religion. Un public de folie sera au rendez-vous à Carhaix, sur ce parcours qui avait déjà accueilli les France en 2000… alors que j’étais chez les juniors.

Ensuite, en avril/mai/juin, quelques compétitions sur piste, avec l’envie de descendre sur 1.500 m pour me bagarrer avec les « jeunes » et essayer de gagner encore un peu en vitesse, ou bien si l’on peut dire, «de ne pas la perdre ! »

Quelques courses sur route (5 km/10 km) seront bien entendu également au programme, mais tout n’est pas encore paru sur le calendrier ! »


Et pour conclure ?

« Une anecdote : j’ai fait le même chrono que mon fils Yoann sur 1.000 m cette année : 2’39’’ (ce qui est un excellent temps pour lui à 15 ans, le classant 15° minime français 2022…). Cela promet donc de belles bagarres « père-fils » pour l’année à venir puisqu’il passe cadet et que nous pourrons courir ensemble sur certaines compétitions !

Aussi, j’ai adoré la mise en place du championnat de France de 5 km sur route, qui plus est sur le circuit automobile d’Albi, c’était vraiment atypique de courir dessus ! »


Foulées Vénissianes / Photo Jean-Marie-Bazin

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Cross du Coquelicot / Photo Corentin Crouzet



Prochain bilan

>> Yves Gouriou (Team Terre Running Décines / course à pied)

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