Gabriel Robbe « Mon premier marathon sur route et une expérience incroyable ! »

Gabriel Robbe « Mon premier marathon sur route et une expérience incroyable ! »

L’organisateur des sorties running du lundi au magasin de Terre de running Bellecour et adepte du trail a choisi celui de Paris pour débuter dimanche sur ce format de course.

Petite présentation

« J’ai 25 ans je suis un produit originaire du Haut-Doubs et plus précisément de Pontarlier (25) et oui là, où se trouve la meilleure boisson anisée 😉. Je vis à Lyon depuis août 2022 ».

Depuis quand pratiquez-vous la course à pied et d’autres sports avant ?

« Je dirais que j’ai toujours couru. Effectivement j’ai fait du foot dès l’âge de 6 ans jusqu’à mes 18-19 ans. Je suis plus adepte du trail running, je préfère être en contact avec la nature.

Cette passion est née grâce à mon frère Guilhem qui m’a inscrit pour la première fois à une course où le format est particulier. Il court les 35 premiers km et moi les 10 derniers. Première course et déjà en contact avec une pointure de la discipline, le jurassien Xavier Thevenard. J’ai eu la chance de m’échauffer, avec lui à mes côtés et sans savoir qui c’était ! Tellement humble ! Je l’admire ».

Etes-vous licencié en club où fidèle des sorties Terre de running du mardi ?

« Je ne suis pas licencié en club mais en revanche je suis encadré par un entraineur, un ami (Lucas Rouget) et je cours sous les couleurs de Terre de Running et la marque Compressport puisque je suis ambassadeur de la marque suisse.

J’organise les sorties running du Lundi sur le magasin de Terre de Running Bellecour. Donc si jamais, cher lecteur tu veux te joindre à nous, c’est simple c’est une sortie gratuite et ouverte à tous ! Le départ est à 19 h de la boutique ».


Pourquoi avoir choisi le marathon de Paris, l’aviez-vous déjà disputé ?

« Le Marathon de Paris s’est prévu dans les deux derniers mois. Ma compagne le faisait donc j’ai voulu l’accompagner. J’ai fini par trouver un dossard donc je me suis prêté au jeu, plutôt adepte à toutes les distances en trail (pas encore d’ultra mais bientôt), ayant coché déjà un semi en octobre dernier en arrivant à Lyon on finit par y prendre goût à ce macadam.

C’était mon premier marathon sur route ! Une expérience incroyable ».

Aviez- vous auparavant couru sur cette distance mythique et où ?

« J’ai déjà fait des Transju’trail (72 km et 2.000 de D+), des Festivals des Templiers (80 km et 3.000 de D+) mon meilleur souvenir suite à une jolie performance, faire un top 30 sur cette course mythique c’était incroyable !

Donc oui ce Marathon de Paris, je ne suis pas près de l’oublier car c’est le premier mais avec un chrono qui n’est pas mauvais à mes yeux. Je visais un temps très ambitieux et je le loupe (la raison je pourrai citer pleins d’excuses, le gel pas pris sur la fin, les conditions climatiques etc etc, mais non, en soit, je suis très satisfait de cette performance : faire 2 h 41 pour son premier marathon, sans expérience sur cette discipline qui se respecte.

Je ne crache pas dessus, les 2 h 39 seront pour le prochain s’il y en a un ! »

Comment et depuis quand avez-vous préparé cette épreuve ?

« J’ai préparé ce marathon pendant 2 mois avec en moyenne 90 km par semaine et 2 ou 3 séances de home trainer croisé en renfo.

Le but : faire du volume sans trop surcharger l’organisme. Lucas me connait je lui fais une confiance aveugle. Il m’adapte assez facilement les séances à mes imprévus ».


Vos points forts dans la discipline ?

« Mes points forts je dirais c’est que je sais être assidu et persévérant à l’entrainement. Mais je sais également m’écouter et savoir être raisonnable. La preuve depuis 2018, que je cours officiellement avec une moyenne à 3.000 km à l’année j’ai dû me blesser une fois ou deux me coûtant un mois d’arrêt au maximum ! »


Quel était votre objectif au départ ?

« J’ai déjà répondu à la question, en chrono ambitieux je visais les 2 h 39 mais bon les conditions n’étaient pas à 100 % optimales surtout à cause du vent mais je suis joueur. Donc j’ai joué !

J’échoue mais sans échouer car au début je visais les 2 h 45 mais un pote était de la partie et voulait qu’on court ensemble sur les bases de 2 h 39. Après avoir échangé avec mon coach celui-ci m’a dit « Euh Gab, déjà 2 h 50 ça sera pas mal » !

Je me suis entrainé sur les bases pour atteindre le chrono ambitieux pour avoir une aisance sur cette allure ce qui m’a vraiment facilité ma course je pense ! »

Dans quel état mental et physique avez-vous pris le départ ?

« J’ai pris le départ, détendu, zéro pression. C’est le premier et sur un marathon on ne vient pas chercher une place mais un chrono donc on court vraiment pour soit à mes yeux !

J’avais mon pic de forme je le savais je dormais bien, les entrainements se passaient super bien et je les assimilais très bien ! »


Comment s’est passé cette course, la météo a-t-elle été idéale pour vous ?

« Les conditions climatiques ne m’ont pas spécialement gêné je viens du haut Doubs donc ça n’a pas été un problème à mes yeux et on n’a pas pris la pluie. En revanche le vent… sur un marathon il n’y a rien de pire on a été à l’abri environ 10 km et après il est venu se joindre à nous ! »

Comment vous sentez vous à présent, satisfaction ou déception ?

« Je suis vraiment satisfait de ma course, j’ai bien récupéré ça tirait un peu lundi en musculaire. Je vais remettre les baskets dès ce jeudi pour un léger run ».

Et maintenant au programme, récupération et dans votre agenda sportif d’ici fin 2023 ?

« J’ai 15 jours pour me remettre du marathon avant de remettre un dossard à la maison sur la plus belle course du Doubs (Trail N’ Loue) on doit aller défendre le titre avec le coach. C’est une course à étapes sur deux jours ce qui me fait le plus peur c’est plutôt à quel moment le père Rouget va décider de me faire sauter, son niveau me fait peur… affaire à suivre !

Cette année, je retourne à la Skyrace des Matheysin début mai et en juin je serais sur le marathon du Mont-Blanc.

Je me tâte encore un peu pour l’UT4M sur 4 jours en juillet et pour la fin de saison on verra peut-être une envie suicidaire de retourner sur la SaintéLyon, j’ai une revanche à prendre ! »


Et pour conclure ?

« Une petite anecdote : je dirai merci à ma compagne et sa ponctualité, qui ont failli me faire louper mon entrée dans le sas, j’ai eu droit à un petit « 5 min d’échauffement » ».


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