Didier Robert « La course m’a un peu été imposée, mon métier m’obligeant à me maintenir en forme »

Didier Robert « La course m’a un peu été imposée, mon métier m’obligeant à me maintenir en forme »

Le traileur aindinois qui pratique la discipline depuis une décennie a été désigné directeur de course de "La Dagnarde", épreuve qui aura lieu fin août.

Petite présentation

« 28 ans. Militaire, j’habite à Balan, je suis pacsé avec 2 enfants ».


Votre parcours sportif depuis l’enfance ?

« Je suis né et j’ai grandi à la Réunion. Ma mère et mon frère m’ont inscrit en pré-débutant (4 ans) dans mon premier club de foot, j’ai remporté quelques petits trophées locaux avec l’équipe du quartier «  » le FC 17ème, je n’ai plus lâché le ballon rond jusqu’à mes 17 ans.

J’ai aussi pratiqué le BMX race en compétition pendant quelques années. Le sport a toujours été très présent depuis mon enfance, mon grand frère Willy insistait beaucoup pour que jamais je n’arrête peu importe la discipline, aujourd’hui je le remercie car quand je rentrais des entrainements j’étais trop fatigué pour trainer dans la rue ».


Depuis quand pratiquez-vous la course à pied, quelles courses déjà courues ?

« La course à pied m’a un peu été imposé en 2013, mon métier m’oblige à me maintenir en forme physiquement et la base pour nous (militaires) reste le bon vieux footing, sauf que quand on ne prend pas de plaisir on ne progresse jamais. D’où ma phrase préférée : APPRENDRE A AIMER COURIR.

Depuis j’ai accroché quelques dossards comme la fameuse Saintélyon (23 et 45 km), le trail du lac de Paladru à deux reprises, les deux éditions de la trace des Maquisards, l’Ultra 01 et pas mal de petites courses locales que j’affectionne aussi ».

Vos points forts dans cette discipline ?

« Je pense ne pas avoir de réel point fort même si j’adore les descentes sur sentier très technique, on dit souvent autour de moi que je progresse vite, l’année dernière mon record sur 10 km était de 41 minutes, pourquoi pas cette année passer la barre des 37 ‘, même si ce n’est pas le genre d’effort que j’affectionne le plus ».

Vos projets et ambitions pour cette année ?

« Mon objectif phare cette année est le Tiger Balm marathon de l’ultra 01, il me tient à cœur de faire mieux que l’an dernier, puis continuer à faire rayonner notre belle association sur des différents évènements ».


Dans votre agenda sportif d’ici la fin de l’année ?

  • 10 juin > Tiger Balm marathon ultra 01 (45 km / 1.500 d+)
  • 25 juin > Bressolline (12 km / 200 d+)
  • 9 juillet > Trail des Passerelles de Monteynard (68 km / 3.500 d+ en relais à 3)
  • 3 septembre > Ronde des Ramequins (28 km / 1.000 d+)
  • 9 septembre > Trail de Serre-Chevalier (25 km / 1.000 d+)
  • 24 septembre > Saint So course (11 km / 400 d+)
  • 12 novembre > Trail des Roches (21 km / 700 d+)
  • 2 décembre > Asics Saintelyon (12 km / 250 d+)
  • 16 décembre > la Praille Hauteville (8 km / 200 d+)
  • 17 décembre > Ambérieu (10 km / 400 d+) ».

Vous êtes membre du « Run Trail Les Loups « depuis quand ? que vous apporte cette assoc ?

« J’ai vu cette association naitre et grandir, en effet j’entendais souvent mes deux amis (Mathieu et Jean-Loup) en parler, ils sont maintenant co-fondateurs. Je suis fier d’être membre du bureau aujourd’hui, grâce à cette association je vais bientôt vivre une expérience plus ou moins incroyable car je serai directeur de course de « La Dagnarde « dont nous sommes fièrement les nouveaux organisateurs en collaboration avec la mairie de Dagneux.

Au sein du groupe nous sommes vraiment une famille unie avec beaucoup de bienveillance et d’entraide, ce qui ne nous empêche pas de se  » tirer la bourre  » à l’entrainement, ainsi que sur les segments ».


Et pour conclure ?

« Une petite anecdote pour finir, sur le 10 km de la Saint So course en 2022 je prends un très bon
départ, à tel point qu’on se retrouve à discuter avec Caroline Delort (top 10) au 5° kilomètre à 16 km/h, puis arrive le moment des premières montées où elle prend de l’avance.

J’essaie alors de m’économiser pour la descente lorsqu’un autre coureur me double, je décide alors de le suivre mais quelques kilomètres plus loin, plus de balisage, nous nous sommes perdus.

Je finis ce 10 km avec 14 km à la montre et classé 163°, avec du recul ce sont des faits de courses qui arrivent, je n’avais qu’à ouvrir les yeux ou aller courir autour d’une piste (rire) ».


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