Frédéric Gelvé « Depuis que j’ai couru la Saintélyon, j’ai un petit faible pour les courses longues »

Frédéric Gelvé « Depuis que j’ai couru la Saintélyon, j’ai un petit faible pour les courses longues »

L'aindinois, sportif depuis tout jeune et qui a fait un voyage autour du monde à vélo avec son épouse a découvert l’athlétisme en 2006 puis rejoint l’association Run Trail Les Loups.

Petite présentation

» J’ai 51 ans, je travaille comme concepteur de pièces plastiques dans l’automobile et je réside à Dagneux (01) «.

Votre parcours sportif depuis l’enfance ?

» Jeune, j’ai toujours fait du sport pour le plaisir, du foot en club, du tennis, de la course à pied, du vtt.Entre 16 et 18 ans j’ai fait beaucoup de compétition en vtt cross country.

Entre 1997 et 1999 j’ai rejoint l’Australie à vélo. Au retour de ce voyage je me suis inscrit sur le Paris-Brest-Paris, je trouvais cela incroyable de faire autant de kilomètres en une seule fois. Puis de 2002 à 2005, nous avons fait un voyage autour du monde à vélo avec mon épouse «.


Depuis quand pratiquez-vous la course à pied, quelles épreuves disputées ?

» C’est en 2006 que nous venons habiter à Lyon et que je découvre le club d’athlétisme du Lou à Gerland et que j’entends parler de la Saintélyon pour la 1° fois. Le concept me plait et je me suis inscrit pour l’édition 2006. Je ne sais pas si cette course a été un déclic, mais depuis j’ai un petit faible pour les courses longues. Depuis 2007, j’ai eu l’opportunité de faire tous types de courses: du 10 km, semi, marathon, 24 h avec quelques ultras «.

Je ne fais pas beaucoup de courses par an. J’essaie de me trouver un objectif principal, souvent long et si je peux j’y intègre des courses préparatoires. Mon épouse m’accompagne toujours sur ces grosses courses et c’est un vrai plus, elle est là aux ravitos, m’aide physiquement et mentalement et a souvent beaucoup de recul, alors que moi ce n’est pas toujours le cas.

Une de mes plus belles courses a été le tour du lac Léman (180 km) où elle m’a suivi à vélo pour le ravitaillement. Cela a été une très belle course à deux. Cependant j’aime aussi beaucoup faire des off, comme l’UTMB sur 4 jours, ou l’UT4M sur 4 jours, ou le GR20, le HRP, le GR169… ça me permet de me faire de beaux et ou grands circuits avec moins d’entraînement, sans pression et de courir que de jour pour bien apprécier les paysages.

J’oubliai, entre 2015 et 2022, j’ai fait quelques années de triathlon avec le club de l’ESF. C’est là que j’ai appris à nager, enfin je veux dire à glisser… Une très belle expérience. J’arrête à la suite de mon 1° ironman l’AlpsMan. Peu après avoir sonné la cloche pour monter au Semnoz, l’équipe médicale ne me permet plus de reprendre la course. J’étais épuisé, suite à une très mauvaise alimentation… Ce n’est que partie remise, et pour l’instant je me concentre plus sur la course à pied «.

Un point fort dans ces sports de prédilection ?

» Je dirais la résilience, qui commence bien avant le jour de la compétition, avec toutes les semaines de préparations. Le jour de la compétition, il y a ce moment où on arrive dans le dur et si sur une course courte, on ralentit, sur une course longue, on peut se poser la question d’arrêter.

Je reste toujours impressionné de ce que le corps humain peut endurer et supporter «.


Vos projets et ambitions pour cette année ?

» En cette année 2023, j’ai repris la course à pied plus sérieusement, avec l’Ultra 01 en Juin. Une course pas facile avec beaucoup de pluie cette année. Le 18 Juin, je faisais 51 km sur route, pour fêter mes 51 ans avec d’autres coureurs. Un très bon moment. Toujours en juin, j’ai parcouru en off le GR 169, autour de Lyon, sur 2 jours.

Je n’ai pas encore prévu de course pour cette fin d’année, mais j’aimerai refaire un peu de vitesse sur des distances entre 10 km et marathon «.


Vous êtes membre du « Run Trail Les Loups «, que vous apporte cette assoc iation?

» En 2022 j’ai rejoint l’association Run Trail Les Loups à Dagneux. Il y a deux entraînements par semaine, un en EF et un autre plus spécifique en montée ou travail de la VMA, plus des sorties ici et là en fonction des dispos des uns et des autres. Il y a tous types de coureurs, le niveau est très hétérogène et toutes les distances de courses sont couvertes. Il y a une très bonne dynamique dans cette association et tout le monde est tiré vers le haut «.



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