Emmanuel Meyssat » 2022, c’était pour moi l’année de la renaissance «
Spécialiste de course en montagne et trail, licencié à l'ACL Tassin, ancien champion de France et double vainqueur de la Saintélyon, il est revenu après 2 ans d'interruption.
Commune de résidence et club sportif actuel ?
« Depuis cet été, j’habite dans le Pilat sur les hauteurs de St-Étienne.
Licencié à l’ACL Tassin ».
Présentation sommaire de ton passé sportif et éventuel palmarès :
« 1° licence d’athlé en 1994, s’ensuit une période de haut niveau avec une sélection en équipe de France junior en 1999.
Depuis, 21 sélections internationales en course en montagne et trail, avec plusieurs titres de champion de France en course en montagne, trail, et KV (kilomètre vertical) ».
Tes points forts et distances préférées ?
« Mes points forts sont peut-être mon côté multitâche, où je peux être performant aussi bien sur un cross court de 4 km, ou sur un trail de 80 km…mais il m’arrive également avec un bon coup de pédale, d’être à l’aise sur une course de vélo ou un duathlon.
Ma distance préférée reste cependant les courses de montagne en montée sèche d’environ 1 heure ».
Combien d’heures d’entrainement par semaine, où et coaché par qui ?
« Je m’entraîne en moyenne entre 8 et 12 h par semaine, et je suis coaché depuis plus de 20 ans par moi-même ».
Avant de la détailler, comment qualifierais-tu cette année 2022 ?
« Ayant subi une longue interruption de 2 ans, et suite à une double opération au mois de janvier 2022, c’était pour moi l’année de la renaissance !
J’ai pu reprendre l’entraînement au printemps et j’ai raccroché mon premier dossard en Juillet où je remporte les championnats d’Europe Master de trail off-road.
Puis j’obtiens un mois plus tard le titre de vice-champion de France de KV (champion de France Master).
J’échoue ensuite au grade de remplaçant pour la qualification au championnat du monde de course en montagne et trail.
Cet automne, avec des copains de l’équipe de France (équipe de 3 coureurs), on remporte en Italie un relais international.
Puis je ferais mon retour, après 3 ans d’absence, sur la SaintéLyon, avec une inespérée 4° place ».
Combien de courses as-tu disputé, tu en as découvert de nouvelles ?
« J’ai participé, depuis Juillet et ma sortie de convalescence à 10 compétitions, dont une première participation au championnat d’Europe Master de trail off-road, et également une première sur l’Event Trail de Royat, un trail d’une trentaine de kilomètres autour du Puy de Dôme, où cela faisait déjà quelques années que j’envisageais de participer ».
Quel en a été le moment fort et as-tu atteint tes objectifs ?
« Mon objectif était déjà d’arriver tout simplement à recourir après ces 2 années compliquées...Donc l’objectif a été largement dépassé, avec un retour à la compétition et en plus à un très bon niveau rapidement.
Un des moments forts fût donc mon 1° dossard aux « Europe master » le titre en prime…et cerise sur le gâteau, le fait de m’aligner sur les 80 km de la Saintélyon, ma course de coeur, qui me semblait inenvisageable il y a encore quelques mois en arrière ».
Quel est ton programme pour 2023 ?
« Cela va commencer par la saison de cross, que j’affectionne particulièrement, et ensuite les championnats de France de trail pour tenter une qualification au championnat du monde…la suite de la saison n’est pas encore définie, et dépendra en partie de la possible sélection au mondial de trail ».
Une ou deux petites anecdotes pour conclure :
« J’ai pour habitude qu’il m’arrive toujours des choses extraordinaires dans les jours qui précèdent un grand évènement : je peux me prendre un chien en vélo, me faire mordre par un chien, faire une intoxication alimentaire dans la dernière nuit…
et malgré mes 2 années blanches, j’ai encore réussi à innover cette année, en me fêlant une côte juste avant le relais international en Italie, et à recourir la SaintéLyon 2 mois après, à nouveau avec une autre côte bien endommagée ».
Prochain bilan >> Nicolas Durin (VTT, Cross-triiathon & Xterra)
