Sébastien Podvin « Pour 2002, deux mots me viennent à l’esprit : rétablissement et revanche »

Sébastien Podvin « Pour 2002, deux mots me viennent à l’esprit : rétablissement et revanche »

Le triathlète vaudais qui avoue avoir un niveau assez homogène dans les trois disciplines a participé l'an dernier à trois épreuves disputées pour la première fois.

Petite présentation

» J’ai 47 ans, je réside à Bron et je suis informaticien ».

Club sportif actuel ?

» Licencié au Vaulx-en-Velin Triathlon ».

Ton passé sportif ?

» Depuis tout jeune, j’aime la pratique sportive qu’elle soit individuelle ou collective.

J’ai donc touché un peu à tout : gymnastique, football, tennis, volley, rugby, golf, ski, course à pied.

J’ai participé à mon premier triathlon en 2015 avant de m’inscrire au Vaulx-en-Velin Triathlon l’année suivante ».


Tes points forts et distances préférées ?

» J’ai un niveau assez homogène dans les 3 disciplines du triathlon avec une petite préférence pour la course à pied. De manière surprenante, en course, c’est en vélo où je suis le plus efficace ».

Combien d’heures d’entrainement par semaine, où et coaché par qui ?

» En période creuse, je m’entraine 3 à 4 h par semaine. En période de compétition, c’est plutôt entre 9 h et 10 h.

Au sein du club de Vaulx-en-Velin, nous avons un super groupe d’entraineurs-bénévoles qui nous permettent de travailler sérieusement sans se prendre au sérieux et dans une ambiance très conviviale. Merci à eux !!

Pour la natation, nous nous entrainons à la piscine de l’ENTPE à Vaulx-en-Velin.
Pour la course à pied, nous parcourons les chemins du Parc de Parilly ou sa piste d’athlétisme.
Pour le cyclisme, nos coachs nous encadrent également lors de sorties vélos qu’ils proposent le WE ».


Avant de la détailler, comment qualifierais-tu cette année 2022 ?

» 2 mots me viennent à l’esprit : Rétablissement et Revanche.
« Rétablissement » car 2022 a débuté par un premier objectif : récupérer mes capacités physiques après une blessure au dos fin 2021.
« Revanche » car j’ai pu participer à mon premier triathlon XXL (l’Embrunman), objectif auquel j’ai dû renoncer en 2017 en raison d’une blessure durant la préparation ».

Combien de courses as-tu disputé, tu en as découvert de nouvelles ?

» Cette année, j’ai participé à 3 épreuves que je courais chacune pour la première fois :

  • Le Triathlon de Chalain dans le Jura (Format M)
  • Le Triathlon du Lac du Bouchet en Haute-Loire (Format L)
  • L’Embrunman dans les Hautes-Alpes (Format XXL)

Leur point commun : un parcours exigeant dans un cadre magnifique. Ces courses étaient également très bien organisées : je les recommande ».


Quel en a été le moment fort et as-tu atteint tes objectifs ?

» La journée du 15 Août (date de l’Embrunman) est bien évidemment le moment fort de cette année. J’en retiens :

  • le départ natation en mass-start avant le lever du jour qui est unique
  • l’ambiance « Tour de France » mise par les spectateurs et nos supporters au rond-point des Orres ou dans la montée de Pallo
  • la beauté du parcours cycliste avec notamment la route des Puys dominant le Lac de Serre-Ponçon, la remontée de la vallée du Guil ou le col de l’Izoard
  • le franchissement de la ligne d’arrivée et le partage de ce moment avec mes partenaires de club et ma famille.

Au niveau chronométrique, l’objectif n’a pas été atteint mais je n’ai pas de regrets. En effet, l’essentiel n’est pas là. Durant la période de préparation, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’entrainer et progresser, à partager de nombreuses heures de selle ou de nage en eau libre avec les copains du club. J’étais prêt et au top le jour J, j’ai eu le smile sur presque toute la course.

Au final, je suis finisher sans avoir véritablement souffert physiquement. Et cerise sur le gâteau, tous les copains du club avec qui je me suis préparé sont également finishers ».


Quel est ton programme de 2023 ?

» Pour 2023, mon programme n’est pas encore défini. Je devrais continuer de découvrir de nouveaux triathlons principalement dans notre belle région ».

Et une petite anecdote pour conclure ?

» Lors du marathon sur l’Embrunman, je m’aperçois dans le premier tour que je n’ai pas mon dossard autour de la taille. Méga stress car sans dossard sur la ligne d’arrivée, je serai disqualifié.
Sur le parcours, j’arrive à trouver un arbitre qui m’indique que je peux retourner à mon emplacement dans l’aire de transition à l’issue du premier tour. Ouf !! Sauf qu’une fois sur place, 2° coup de stress car je ne retrouve pas mon dossard….

Je repars tout de même et en me creusant un peu plus la tête je finis par comprendre que je le portais déjà mais qu’il était invisible : il était en fait sous mes vêtements suite au changement intégral de ma tenue juste avant la course à pied ».

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Prochain bilan >> Elhem Mekhaled (Boxe)

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