Julien Picard « J’ai toujours aimé courir et eu la chance d’être finisher de plusieurs classiques et grands trails »

Julien Picard « J’ai toujours aimé courir et eu la chance d’être finisher de plusieurs classiques et grands trails »

Le coureur minimaliste lyonnais qui aime toutes les distances et surfaces du 5 km sur route à l’ultra trail en montagne est aussi membre du bureau de l'association des "Bronzamis".

Petite présentation

« Je suis agent d’assurances, j’ai 43 ans et j’habite Lyon ».

Votre parcours sportif depuis l’enfance ?

« J’ai commencé par la gymnastique, puis le tennis et le foot, avant de ne faire que du foot et de me mettre exclusivement à la course à pied il y a moins de dix ans ».


Depuis quand pratiquez-vous la course à pied, quelles courses déjà  courues ?

« J’ai toujours couru et aimer courir.

J’ai eu la chance de pouvoir participer et d’être finisher de plusieurs classiques et grandes courses de trail : SaintéLyon, Trail du Ventoux, 6000 D, Templiers, Trail Sainte Victoire, Ultra Trail du Vercors, Trace des Ducs de Savoie (TDS), Lavaredo Ultra Trail (Italie), Endurance Trail des Templiers, X-Alpine (Suisse), l’XXL Race d’Annecy et l’UTMB ainsi que le Half Marathon des Sables du Pérou en 2019 ».


Vos points forts dans cette discipline ?

« Concernant mes points forts, je ne sais pas. Je dirai que je suis, à mon petit niveau, un coureur complet.

J’aime toutes les distances et toutes les surfaces, que ce soit du 5 km sur route à l’ultra trail en montagne. Après, étant un coureur minimaliste (je cours en sandales), je dirai que c’est un atout énorme qui m’a permis d’énormément progresser dans cette discipline ».


Vos projets et ambitions pour 2023 ?

« 2023 est un peu pour moi l’année de la remise des compteurs à zéro. Sur la 1° partie de l’année, j’ai fait les courses que je n’avais pas pu faire en 2020 à cause du Covid : semi-marathon de Cannes et marathon de Paris. N’étant pas vacciné contre le Covid, il m’a fallu attendre 3 ans avant de pouvoir participer à ses épreuves.

C’est chose faite et j’en suis très heureux. Sur la 2° partie de saison (printemps/été), je pars faire le GR20 en mode rando-course avec des Bron’Zamis avant de démarrer ma saison de trail et de participer à 2 courses que je n’avais pas pu faire l’année dernière pour des raisons familiales. A savoir le Trail des Frahans (Samoëns) en juin et la Swiss Alps 100 mi-août. Je suis également engagé sur le Tour des 8 Refuges (Trail du Tour des Fiz) début juillet.

Concernant la dernière partie de saison, je suis inscrit sur le marathon de Valence (Espagne) en espérant descendre sous la barre mythique des 3 h. Chose qui était bien engagée à Paris le 2 avril dernier jusqu’à ce que je me blesse dans le dernier quart de la course (déchirure mollet).

J’ai besoin d’oublier mon énorme frustration de Paris même si j’ai adoré ce marathon et ce format de course que je n’avais pas couru depuis longtemps ».


Dans votre agenda sportif d’ici la fin de l’année ?

« 2023 est vraiment l’année où je dois « solder » certains dossiers avant je l’espère, de finir en apothéose à Valence le 3 décembre et de passer à autre chose en 2024. J’ai toujours plein de projets en tête. Que ce soit pour des rando-courses en off, en compétition et en alpinisme.

En 2024, j’aimerais bien participer au Marathon des Sables, à la Petite Trotte à Léon (PTL) avec mon pote Louis Locatelli afin de rajouter cette épreuve mythique d’ultra-endurance au palmarès des Bron’Zamis et pouvoir faire un sommet ou deux comme l’Aconcagua que j’ai gravi le 23 décembre 2019 ».


Vous êtes membre des « Bron’Zamis « depuis quand ? que vous apporte cette assoc ?

« Je suis  » Bron’zamis  » depuis plus de 10 ans maintenant. Cette association m’a permis de faire la transition entre ma longue « carrière » de foot et la course à pied.

J’ai eu la chance et le privilège de rencontrer Karim Nafti, figure incontournable de cette association, et de participer à un week-end club juillet 2012. Depuis, je suis tombé amoureux de cette association et ne l’ai jamais quittée. Je fais même partie du bureau depuis 6 ans pour essayer de rendre ce que cette association m’a apportée.

On est comme une famille et les liens entre les différents adhérents sont très puissants. Venant d’un sport collectif, ça m’a permis de continuer à pouvoir m’épanouir dans un climat de partage et bienveillant alors que la course à pied peut être vu comme un sport individuel.

Ce qui n’est pas le cas chez nous où le collectif sert à valoriser et faire performer les individualités. Comme on dit ici : « BRONZAMIS un jour, BRONZAMIS toujours ! ».


Une petite anecdote pour conclure ?

« Sur le ravitaillement de Champex à l’UTMB (125° km), j’ai été me faire masser les jambes avant d’attaquer la 2° nuit.

Les coureurs à côté de moi faisaient quasiment tous soignés leurs pieds meurtris par la course et notamment le violent orage de grêle que nous avions eu. Leurs pieds avaient macérés dans leurs chaussures et je me rappellerai toujours les podologues qui prenaient les miens en photo car je n’avais ni blessure ni ampoule vu que je courrais en sandales. C’était assez marrant comme moment ».



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